L'aspiration du gouvernement Trump à voir les États-Unis retourner sur la Lune le plus rapidement possible vient de franchir une étape supplémentaire.
La NASA vient en effet de publier une série de documents destinés aux constructeurs du secteur aérospatial. L'agence spatiale américaine y détaille les nombreux critères auxquels devront répondre les futurs prototypes d'atterrisseur lunaire.
Cap sur la Lune
Après avoir commémoré le 50e anniversaire des premiers pas sur la Lune, ainsi que les 20 ans du télescope Chandra, la NASA vient d'annoncer que la capsule Orion était fin prête et débuterait sous peu les préparatifs de son premier vol historique.La célèbre agence spatiale ne s'est néanmoins pas contentée de révéler cette nouvelle à propos de la capsule Orion, ni de présenter le calendrier prévisionnel des trois missions Artemis qui constitueront la première tentative de retourner sur la Lune depuis 1972. Concomitamment à cette annonce, la NASA a en effet exposé en détail les nombreux critères que les acteurs du secteur aérospatial devront suivre dans la conception de leur projet.
Dans son communiqué publié le jour de l'anniversaire d'Apollo 11, la NASA explique qu'elle souhaite solliciter les entreprises américaines pour permettre à la première femme et au prochain homme de fouler la surface de la Lune, d'ici 2024.
Plusieurs partenaires privés avaient déjà été sélectionnés auparavant. On retrouve bien sûr dans la liste Lockheed Martin (déjà à l'origine de la capsule Orion) mais aussi des noms comme ceux de Boeing, SpaceX, ou encore Blue Origin, dont le concept d'atterrisseur lunaire, nommé Blue Moon a déjà été présenté par Jeff Bezos.
Un retour sur la Lune en trois étapes
La NASA explique que son système pour retourner sur la Lune devrait, dans l'idéal, comporter trois étapes. L'agence entend mettre en place un système simplifié, composé d'un module en orbite autour de la Lune, le fameux « Gateway », ainsi que d'un véhicule de descente et d'ascension pour ramener les astronautes sur la station orbitale. Par la suite, les astronautes regagneront la Terre grâce à la capsule Orion. Malgré cette planification, la NASA indique « s'intéresser à d'autres approches, susceptibles d'atteindre les mêmes objectifs à long terme ».Aussi, pour le moment, la NASA attend les commentaires et les propositions des différentes entreprises. Cette sollicitation est ouverte à tous et l'agence devrait sélectionner un projet d'ici plusieurs mois.
En attendant, les partenariats publics/privés se multiplient pour la NASA, et ses ambitions lunaires (et martiennes) se confirment. Seul le lanceur SLS semble encore être en mesure de retarder les Américains à retourner sur la Lune.
Source : NASA