Pour Razer, le Blade Stealth est « le premier ultrabook dédié au jeu vidéo ». Au-delà de la punchline pas forcément très subtile, il faut s'imaginer une machine d'à peine 15 millimètres d'épaisseur tenant dans un format un chouia plus grand que notre fameux A4. Design et très compact donc, le Blade Stealth 13 reste malgré tout capable de déployer pas mal de puissance de sorte que les sessions jeu vidéo n'ont rien à voir avec les piètres escapades autorisées par la majorité des machines directement concurrentes.
Lancée pour la première en janvier 2016, la gamme Blade Stealth a déjà fait peau neuve à de multiples reprises et, notamment, à la rentrée de septembre 2019. Il était alors question d'intégrer pour la 10e génération de processeurs Intel, en l'occurrence le Core I7-1065G7, un de ces Ice Lake gravés en 10 nm... un processus qui se sera fait attendre chez Intel. Il est à nouveau se mise avec ce refresh 2020, dans une version dont le TDP a été débloqué passant de 15W à 25W.
Avant d'entrer davantage dans les détails et de voir ce que ce couple est à même de nouveau proposer, faisons un rapide tour d'horizon de ce que le Blade Stealth 13 cru 2020 a dans le ventre. Vous noterez au passage sur nos différentes photos le clavier QWERTY : en France, l'AZERTY sera bien sûr de mise, mais pour notre test, Razer a expédié - en urgence - un modèle depuis ses entrepôts de Taïwan, donc avec un clavier « international ». Ce modèle est commercialisé exactement 1999 euros dans l'Hexagone.
- Le Razer Blade Stealth 13 '2020', c'est :
- Écran : 13,3 pouces, Sharp LCD IPS mat, définition 1920 x 1080 pixels
- Processeur : Intel Core i7-1065G7 4 cœurs / 8 threads cadencé à 1,3 GHz (3,9 GHz en Turbo)(TDP 15 W)
- Carte graphique : NVIDIA GeForce GTX 1650 Ti
- Mémoire vive : 16 Go LPDDR4X 3733 MHz dual-channel
- Stockage interne : SSD NVMe Lite-On CA5 512 Go
- Batterie : 53,1 Wh (4 602 mAh)
- Audio : 4 haut-parleurs, compatibles Dolby Atmos
- Webcam : caméra infrarouge compatible Windows Hello de 1 MP (720p)
- Connectique : USB-A 3.1 x2, USB-C 3.1 x1 (alimentation), Thunderbolt 3 (USB-C) x1, jack 3,5 mm x1
- Réseau : Wi-Fi 6 AX 201 (802.11 a/b/g/n/ac/ax), Bluetooth 5.1
- Dimensions : 304,6 x 210 x 15,3 mm pour 1,41 kg
- OS : Windows 10 Home Edition 64-bit
- Coloris : Noir, châssis en aluminium
- Prix : 1999 € pour la version avec écran Full HD 120 Hz
- Disponibilité : déjà disponible pour la version avec écran Full HD 120 Hz, « plus tard en juin » pour le modèle plus coûteux avec écran 4K 60 Hz tactile
Le véritable changement avec ce refresh 2020 ne se situe donc pas au niveau du processeur, mais les plus experts d'entre vous l'auront déjà remarqué : la GeForce GTX 1650 Max-Q cède ici la place à la GeForce GTX 1650 Ti, une petite nouvelle qui a toujours recourt au Max-Q et devrait sensiblement doper les performances de la machine d'autant que la mémoire profite d'un léger boost : on garde les 16 Go, mais on passe à de la LPDDR4X 3733 MHz.
Notez bien que Razer ne dispose pas d'un, mais de deux modèles pour son refresh du Blade Stealth 13 version 2020. Il y a donc celui que nous testons aujourd'hui avec son écran Full HD 120 Hz, parfait pour le jeu vidéo. Il existera aussi très prochainement une version dotée d'un écran « 4K » (3840 x 2160). Sa fréquence de rafraîchissement plafonnera à 60 Hz, mais il disposera de fonctionnalités tactiles. Ce changement d'écran alourdira la machine qui atteindra 1,48 kg, mais cette importante distinction mise à part, les deux machines seront rigoureusement identiques.
Fin et diablement élégant
Si vous connaissez la gamme Blade Stealth 13 de chez Razer, vous ne serez pas surpris par ce refresh 2020. En revanche, chez les nouveaux venus, ce boîtier compact pour une machine gaming devrait faire son petit effet. Razer adopte ici une silhouette remarquable d'élégance même si les amateurs « de fioritures » seront sans doute déçus. Intégralement noir, le portable est mat quoique cela ne suffise pas à éviter les traces de doigts. Pour le châssis, Razer fait bon usage d'une structure métallique recouverte d'éléments en plastique pour affiner le dessin général.Si Razer est une marque gaming, le Blade Stealth 13 se focalise sur les « nomades » avant tout. De fait, l'élégance et la sobriété sont importantes afin que le portable puisse convenir à un maximum de situations. Un peu plus de 30 centimètres de long pour exactement 21 de large et à peine 1,5 d'épaisseur, le portable a la faculté de se ranger dans de nombreuses sacoches, sans déformer quoi que ce soit. Son poids trahit en revanche la puissance des composants embarqués et leur système de refroidissement inhérent : avec un peu plus de 1,4 kilogramme sur la balance, il alourdit pas mal ladite sacoche... d'autant que l'alimentation entraîne un surcroît non négligeable de 380 grammes.
À l'ouverture du portable, la même impression de « classe » se ressent. En premier lieu, l'écran occupe un espace important : les bordures latérales sont particulièrement fines (5 millimètres) tandis que celles du haut et du bas restent raisonnables (respectivement 11 et 26 mm). La bordure supérieure intègre une caméra évidemment compatible Windows Hello, c'était déjà le cas sur la précédente version du portable. Elle permet de déverrouiller l'accès au Windows 10 Home Edition livré par Razer sans avoir à entrer le moindre mot de passe.
Infimes retouches sur un clavier très agréable
La charnière de basculement de l'écran semble elle aussi identique à ce que proposait déjà Razer l'an dernier et, de manière générale, l'ouverture du portable ne laisse guère de place à la nouveauté. Il faut dire que le constructeur avait déjà mis les petits plats dans les grands avec les précédentes versions de son ultraportable. On retrouve donc avec plaisir les deux bandes de haut-parleurs idéalement placés, le large trackpad (11,1 x 7,8 cm) très confortable ou le plein éclairage des touches pour une utilisation « nocturne » sans difficulté. Notons tout de même la mise en place de deux demi-touches pour 'Flèche haut' / 'Flèche bas' : bien plus pratique lors de la saisie.Razer n'a pas souhaité non plus revoir la connectique de son Blade Stealth 13. Nous profitons ainsi d'entrées / sorties modernes quoique relativement peu nombreuses. On apprécie de voir que Razer a conservé la sortie audio jack 3,5 mm pour le casque. Elle prend place sur le côté gauche de l'appareil avec une prise USB-A 3.1 et une prise USB-C 3.1 Gen 2. Ce duo d'USB se retrouve d'ailleurs sur le côté droit avec toutefois une distinction : si les deux USB-C peuvent servir à l'alimentation du portable quand celui de droite prend également en charge le Thunderbolt 3.
Forcément, on regrette qu'aucun port SD ne soit de la partie et Razer n'intègre pas non plus de port HDMI ou Ethernet. Finesse du châssis oblige, ce dernier aurait compliqué à proposer pour Razer qui compense bien cette absence de port réseau : le sans-fil est effectivement très présent. On retrouve ainsi un contrôleur Wi-Fi 6 AX201 (IEEE 802.11 a/b/g/n/ac/ax) et le Bluetooth passe en version 5.1. Nous ne saurions être complets sans évoquer le dessous du portable qui dispose de ces larges bandes antidérapantes pour une stabilité parfaite et de ces deux grilles sous lesquelles on devine la double ventilation du portable.
Qu'est-ce qu'il a dans le ventre ?
Une fois n'est pas coutume, nous allons saluer le travail d'intégration d'un constructeur qui nous permet d'ouvrir la bête sans (trop de) difficulté. Cela passe tout de même par le retrait de six vis Torx (étoile à six branches) et le tournevis n'est pas livré. On déclipse ensuite le capot du portable sans problème pour découvrir les entrailles de la machine... enfin presque. En effet, tout est tellement compact qu'il n'est pas évident de s'y retrouver et, de toute façon, Razer ne permet pas beaucoup de manipulations : seuls le SSD et le contrôleur sans-fil sont directement accessibles.Au format M.2, ils peuvent aisément être remplacés, si le besoin s'en fait sentir. Dans le cas du SSD, on découvre qu'il s'agit d'un modèle conçu par Lite-On, un CA5-8D12 de 512 Go pour être exact. On repère aussi l'imposante batterie, un modèle 11,55V / 4602 mAh qu'il est possible de remplacer en cas de défaillance. Enfin, le tour d'horizon du Blade Stealth 13 ouvert s'achève sur l'imposant système de refroidissement destiné à calmer les ardeurs du CPU Intel et du GPU NVIDIA : les deux puces se trouvent au milieu de la carte mère, elles sont surmontées d'un dissipateur ainsi que de caloducs et entourées par les deux ventilateurs déjà mentionnés.
Des couleurs éclatantes, mais de la rémanence
Ressortons des entrailles du Blade Stealth 13 pour évaluer son écran. Si Razer compose toujours avec une dalle IPS Full HD (1920 x 1080) de marque Sharp, la fréquence de rafraîchissement est doublée (120 Hz contre 60 Hz). Pour certains joueurs, cela n'aura aucune incidence, en revanche pour d'autres la différence est notable et autorise des animations bien plus douces, plus fluides dès lors que la carte graphique peut maintenir les 120 images par seconde. Nous y reviendrons. Sur le papier, l'écran est certifié 100% sRGB et Razer évoque un « calibrage individuel en usine ».Au-delà du discours marketing, reconnaissons que luminosité et contrastes sont d'excellente facture et que le calibrage impressionne encore davantage : la température des couleurs est parfaite. En revanche, reconnaissons qu'il y a un point sur lequel nous sommes un peu déçus : la rémanence ne s'est pas améliorée depuis la version 2019 du Blade Stealth 13. Rien de très gênant, surtout comparé à d'autres portables gaming, mais sur le site TestUFO met en évidence de petites traînées. Notez enfin que nous n'avons pas été en mesure de voir ce que pouvait donner l'écran de la version 4K du portable, une dalle nécessairement différente.
Et les performances dans tout ça ?
Sur la version 2019 du Blade Stealth 13, le couple Core i7-1065G7 / GeForce GTX 1650 Max-Q faisait déjà du bon travail. Ce refresh 2020 est l'occasion d'aller encore un petit peu plus loin. Ainsi, le CPU dispose d'une réserve de puissance grâce à un TDP débloqué (25W) mais, plus important, la GeForce GTX 1650 Ti tourne un peu plus vite que sa petite sœur. Le tableau ci-dessous montre qu'une GTX 1660 Ti aurait encore été préférable, mais souligne que les fréquences « basses » sont un chouia plus élevées sur la GTX 1650 Ti par rapport à la GTX 1650 « de base ».Nous avons débuté nos tests avec l'inévitable 3DMark. Là, les résultats en décevront sans doute certains dans la mesure où 3195 et 4843 points respectivement pour le CPU et le GPU n'ont rien de renversant. Gardez toutefois à l'esprit que nous parlons ici du cas d'un portable de 13 pouces affichant une épaisseur d'à peine 15 millimètres. Voilà qui change pas mal la donne.
Nous n'avons pas été tendres en enchaînant avec Assassin's Creed Odyssey. Du fait de son vaste monde ouvert, le jeu d'Ubisoft Montréal est particulièrement exigeant et, sans surprise, le Blade Stealth 13 ne permet pas de jouer de manière réellement confortable en 1080p réglé en « moyen ». C'est jouable et en progrès de +/- 5-8 images par seconde par rapport à la version 2019 du portable, mais ce n'est pas encore tout à fait ça.
Histoire de ne pas ménager notre petit portable, nous avons enchaîné avec Red Dead Redemption 2, un autre jeu en monde ouvert capable de mettre à genoux même les machines les plus puissantes. Pas de miracle ici non plus et en 1920 x 1080 tous les détails poussés au maximum, notre Blade Stealth 13 parvient péniblement à maintenir une moyenne de 30 images par seconde. Dans les faits, en baissant un peu nos exigences, le titre de Rockstar Games est jouable, mais il ne faut pas s'attendre à des miracles.
Un constat que l'on peut faire à nouveau en observant les résultats obtenus sur le très récent Gears Tactics. Une nuance cependant, car le rythme plus posé du jeu de combat de tactique permet d'être facilement plus conciliant... d'autant que la vitesse d'animation est globalement plus élevée : cette fois, c'est la moyenne qui tourne autour des 50 ips et le jeu n'est pour ainsi dire jamais passé sous la barre des 40 ips alors que le niveau de détails était poussé au maximum. Problème, on reste encore et toujours très loin des 120 ips justifiant la présence d'un écran 120 Hz.
Notre dernier test nous permet d'aboutir à la même conclusion. Sur Total War : Three Kingdoms avec le bench dit « de campagne », on observe une moyenne de 32,9 ips avec un minimum à 27 ips et un maximum à 40 ips. Là encore, nous avions poussé le niveau de détails pratiquement au maximum afin d'avoir quelque chose de très esthétique. Problème, il semble qu'il soit nécessaire de devoir choisir entre « beauté » et « 120 Hz » avec ce Blade Stealth 13.
Pour en avoir le cœur net, nous avons mené plusieurs tests sur un jeu réputé nettement moins gourmand, le F1 2019 de Codemasters. En effet, tous détails au maximum en 1920 x 1080, on atteint une moyenne de 55 ips avec des pointes jusqu'à 70 ips. En réduisant nettement le niveau de détails (ultra low), nous parvenons à dépasser les 100 ips de moyenne avec des pointes à 121 ips. En 720p détails au maximum, la moyenne replonge à 78 ips et il faut passer en 720p ultra low pour que le Blade Stealth 13 ne descende plus jamais sous les 120 ips.
La démonstration est éloquente et le 120 Hz n'aura pas beaucoup d'intérêt sur une machine comme le Blade Stealth 13. Gageons que même du 100 Hz n'aurait déjà pas eu beaucoup de sens. Ne jetons pas le bébé avec l'eau du bain, Razer signe ici une machine très performante et capable de faire tourner - dans un format remarquablement compact - la plupart des jeux du moment. Il faut simplement savoir raison garder : un ultraportable comme celui-ci n'est pas armé pour offrir du 100 ips de manière constante. De plus, s'il parvenait à le faire, il ne gérerait sans doute pas aussi bien la chaleur : à aucun moment, même en pleine partie, la chauffe - mesurée à environ 45°C au niveau du clavier - n'est gênante.
Afin de compléter ces multiples tests orientés jeu vidéo, nous avons opté pour quelque chose de plus « généraliste » avec des mesures sous PCMark10. Nous obtenons ici un score global de 4233 points qui semblera faiblard à certains, mais qui montre tout de même de très importants gains par rapport au Huawei MateBook X Pro que nous testions il y a quelques semaines. On soulignera notamment un bon score en photo editing avec près de 5900 points quand le Huawei plafonnait à 2869 points. Pour de la retouche, vous savez vers qui vous tourner.
Un petit tour avec CrystalDiskMark nous a aussi permis d'évaluer les débits du SSD NVMe intégré par Razer. Rappelons au passage qu'il s'agit d'un produit estampillé Lite-On, un modèle CA5-8D512 pour être tout à fait exact. Même si les meilleurs SSD (Corsair MP600, Seagate Firecuda 520 par exemple) sont encore un cran-dessus. Il signe des performances de premier plan. Performances que nous avons d'ailleurs retrouvées sur nos tests de copies Windows.
À défaut de pouvoir mener des tests en Wi-Fi 6 - ce qui ne devrait plus trop tarder - nous nous sommes repliés sur ce bon vieil IEEE 802.11ac plus connu sous le nom de WiFi 5. Notre test a tout d'abord montré la bonne, voire très bonne stabilité de la captation du signal WiFi avec un débit très stable. La moyenne s'est établie à 455,4 Mbps : une valeur qui peut paraître faible eu égard du maximum théorique d'une telle connexion, mais c'est déjà une belle performance compte tenu des difficultés que peut poser notre WiFi domestique pour le moins « ingrat ». Notre excellente carte ASUS PCE-AC88 ne fait guère mieux.
Ultraportable oblige, nous avions à cœur de déterminer l'autonomie du Razer Blade Stealth 13 dans sa version 2020. Sur le papier, la différence avec le millésime 2019 est à la marge : un processeur à peine modifié, une carte graphique très proche et, surtout, une batterie rigoureusement identique de 53,1 Wh (4 602 mAh). Simple, notre protocole de mesure consiste en la lecture d'une vidéo 1080p en continu jusqu'à épuisement de la batterie. Lors de ce test, le portable est placé en mode 'avion'. Le Blade Stealth 13 n'a tenu que 5 heures et 47 minutes avant de se couper. Un chiffre honnête, mais plutôt dans la moyenne basse alors qu'il faut garder à l'esprit qu'il ne correspond pas du tout à l'usage qu'on a généralement d'une telle machine : des sessions de travail, même connectées, seront moins exigeantes alors que le jeu vidéo sera encore plus demandeur.
Sans entrer dans d'interminables détails, il nous semblait utile de faire un petit commentaire à propos de la partie audio du Blade Stealth 13. Là encore, Razer n'a pas souhaité bouleverser une recette qui avait bien fonctionné l'an dernier. D'abord, on profite toujours de la sortie jack 3,5 mm bien pratique pour connecter un casque-micro. On profite également de ces deux bandes de deux haut-parleurs disposées de part et d'autre du clavier. Il n'est évidemment pas question de profiter d'un son « Hi-Fi », mais le résultat est convaincant avec des basses qui parviennent à s'extirper très honorablement de la minuscule carcasse. Le rendu est globalement équilibré, homogène, et même si les extrêmes sont un peu effacés, cela n'affecte pas le ressenti global. Du bon boulot.
Enfin, un ultime commentaire pour évoquer l'environnement logiciel qui accompagne le Blade Stealth 13 dans sa version 2020. À côté de l'inévitable Windows 10 Home Edition, Razer propose Synapse, son interface maison pour gérer les paramètres de ses claviers et de ses souris. Ici, l'outil est principalement mis à contribution pour coordonner tous les périphériques Razer (Chroma Connect / Chroma Studio), mais aussi pour gérer le rétroéclairage du clavier par exemple. Plus intéressant encore, Synapse permet de gérer le mode d'utilisation de la batterie et activer la fonction HyperShift qui, comme sur les souris de la firme, vient doubler toutes les commandes grâce à une touche de raccourci. Pratique.
Razer Blade Stealth 13 2020, l'avis de Clubic :
Au travers de ces quelques paragraphes, vous l'aurez compris, c'est l'évolution dans la continuité pour Razer avec ce refresh 2020 du Blade Stealth 13. En même temps, le fabricant avait rendu une copie tellement agréable sur la version 2019 qu'il aurait été bien mal inspiré de repartir de rien. Le constructeur capitalise donc sur les remarquables atouts d'un ultraportable aussi élégant qu'il est compact. La qualité de son clavier et les couleurs de son affichage en font un bon outil de travail alors que le duo Core i7-1065G7 / GeForce GTX 1650 Ti lui octroie de belles capacités gaming.À ce niveau, il faut savoir « raison garder et tête froide conserver » dans la mesure où le Blade Stealth 13 ne pourra jamais se comparer aux monstres équipés de 17 pouces. Il faut faire quelques sacrifices pour obtenir une belle fluidité d'animation, mais le bilan est intéressant, même sur les jeux de cette année. Se pose cependant la question de mettre ainsi en avant une fréquence de rafraîchissement de 120 Hz qui ne pourra de toute façon jamais s'exprimer pleinement, la machine ayant déjà du mal à assurer du 60 ips constant.
Plutôt discret, sans dégagement de chaleur excessif et doté d'une configuration homogène, le Blade Stealth 13 est une très bonne petite machine capable de vous accompagner à peu près partout sans jamais vous laisser tomber. Ne le prenez pas pour ce qu'il n'est pas et tout ira bien... enfin sauf pour votre Livret A peut-être, car à pratiquement 2000 euros, le bougre va tout de même bien vous alléger le portefeuille.