Le prédécesseur : Sony RX100 IV et RX10 II : vidéo à 1000 i/s et photo à 15 i/s avec un capteur empilé
Le Sony RX10 III est donc capable, par exemple, de faire discrètement des portraits spontanés en intérieur, depuis l'autre bout de la pièce, ou de photographier des animaux sauvages en gros plan.
Sony supplante ainsi Canon, dont le PowerShot G3 X est dépourvu de viseur intégré et équipé d'un équivalent 24-600 mm f/2,8-5,6 deux fois moins lumineux au téléobjectif.
Sans être beaucoup plus encombrant qu'un autre bridge, le RX10 III est en contrepartie nettement plus lourd, puisqu'il pèse 1 095 g en état de marche.
Canon G3 X : un bridge expert 25x à contre-courant
On retrouve par ailleurs le capteur, l'électronique et le viseur du prédécesseur. Le capteur Stacked CMOS au format 1 pouce de 20 millions de pixels grimpe à 14 images par seconde et à 12 800 ISO en natif. Il filme en Ultra HD à 25 ou 30 i/s et en 1136 x 384 pixels à 1000 i/s. À une telle cadence, 1 s devient 40 s si le plan est joué à une vitesse normale de 25 i/s.
Le viseur électronique OLED de 1024 x 768 pixels (2 359 296 points) et l'écran LCD orientable sont eux aussi reconduits. L'ergonomie a été optimisée.
Le Sony Cyber-shot RX10 III sera mis en vente au mois d'avril au prix de vente conseillé de 1 600 euros. Une somme rondelette, mais à mettre en perspective avec la cible d'amateur éclairé et avec la concurrence : un reflex avec un téléobjectif est plus cher et plus encombrant.
L'alternative économique : Panasonic FZ1000 : un bridge expert filmant en Ultra HD