Le Fujifilm XQ1 emprunte effectivement au X20 son capteur et son processeur, mais il se passe de viseur et adopte l'ergonomie simplifiée d'un compact conventionnel pour loger dans une poche de pantalon. Il troque au passage son zoom mécanique actionné à la main pour un zoom motorisé, qui n'est pas moins proéminent pour autant.
Il abrite donc le X-Trans CMOS II inauguré sur le X20, un capteur au format 2/3 de pouce dont la disposition inédite des photodiodes RGB permet de se passer de filtre passe bas, et donc de bénéficier d'un piqué maximal, sans pour autant s'exposer au phénomène de moiré.
Associé au processeur EXR II inauguré au même moment, ce capteur effectue la mise au point par détection de contraste en 0,06 s puis photographie à 12 millions de pixels à un maximum de 12 i/s ou filme en Full HD à un maximum de 60 i/s, avec une sensibilité comprise entre 100 et 12800 ISO.
Le zoom stabilisé est toujours équivalent à un 25-100 mm f/1,8-4,9 mais il bénéficie d'une nouvelle formule optique et de nouveaux traitements. Comme sur le X-E2, il bénéficie d'une correction électronique de la diffraction à faible ouverture (fonction d'optimisation de la modulation optique ou LMO).
Sur le plan ergonomique enfin, le XQ1 est plus petit que le XF1 mais il perd en contrepartie l'une de ses rares molettes. Il ne reste plus que le pavé directionnel rotatif, quatre boutons et la molette de sélection de mode. Il parvient néanmoins à conserver l'écran LCD VGA de 3 pouces (640 x 480 pixels soit 921 600 points), et à intégrer une désormais inévitable connectivité Wi-Fi.
Les Sony RX100 sont à peine plus encombrants (plus épais) que ce nouveau venu, en dépit de leurs capteurs au format 1 pouce sensiblement plus grands, mais le Fujifilm XQ1 constitue une alternative intéressante puisqu'il est moins cher d'au moins un tiers. Il sera effectivement lancé en France au mois de novembre au prix public de 400 euros.