En plus d'un nouvel hybride, Pentax lance aujourd'hui deux reflex d'entrée de gamme, les K-50 et K-500. Plus de deux ans après le K-r auxquels ils succèdent, ils présentent la particularité de partager l'essentiel de leur fiche technique entre eux, mais aussi et surtout avec le K-30 existant, qui les supplante.
Les deux boîtiers empruntent pour commencer à ce dernier son capteur CMOS stabilisé au format APS-C de 16 millions de pixels, ainsi que ses modules de mesure de l'exposition et de mise au point autofocus à 11 collimateurs. Il semble en revanche équipé d'une nouvelle puce de traitement puisque sa sensibilité maximale est doublée, à 51200 ISO. Il filme en Full HD 1080p à 24, 25 ou 30 i/s ou en HD 720p jusqu'à 50 ou 60 i/s, avec son stéréo.
Correcteur d'horizon et caractéristiques issues du haut de gamme
Le challenger Pentax continue par ailleurs à se distinguer des éternels leaders Canon et Nikon avec des innovations intéressantes et avec des spécificités habituellement réservées aux gammes supérieures.Le K-50 offre ainsi une fonction de correction d'horizon, inédite à notre connaissance, associant les capteurs de niveaux à la stabilisation du capteur, pour redresser ce dernier de 1 à 1,5 degrés (selon que la réduction de mouvement est activée ou non).
Ce boîtier bénéficie en outre d'une conception dite temps et anti-poussières, c'est-à-dire d'une tropicalisation le rendant étanche à la poussière et aux ruissellements (mais pas à l'immersion).
Le K-500 ne profite pas de ces deux derniers aspects, mais les deux modèles disposent de deux molettes de réglage et d'un viseur pentaprisme (et non pentamiroir) couvrant 100% du champ, ce qui est assez rare sur ce segment.
Les Pentax K-50 et K-500 seront tous les deux commercialisés dès le mois de juillet en France pour respectivement 500 et 700 euros avec le zoom 18-55 mm. À titre de comparaison le K-30, qui n'a pas tant d'avantages, est vendu 800 euros.