Panasonic a annoncé cette semaine le renouvellement de son appareil photo hybride d'entrée de gamme. Le fabricant nippon donne un nouveau départ à la série G tout court avec le nouveau G7, qui est plus la variante économique et grand public du fameux GH4 que le successeur du G6 lancé il y a un an.
La vidéo Ultra HD pour 800 euros
Avec le G7, poursuit pour commencer le mouvement de démocratisation de la vidéo 4K entrepris avec l'hybride GH4 puis avec le bridge FZ1000 et le compact LX100. Avec ce nouvel hybride on filme effectivement en Ultra HD pour environ 800 euros.Il tourne dans cette définition à 24, 25 ou 30 i/s, avec un encodage en H.264 pouvant atteindre 100 Mb/s, en vue d'un montage avec un minimum de perte de qualité. Il grimpe jusqu'à 60 i/s en Full HD. Il intègre un micro stéréo et dispose d'une entrée 3,5 mm pour un micro externe, mais il se passe de sortie casque. Cette dernière est réservée au GH4, tout comme la capacité de filmer en véritable DCI 4K, la définition employée par l'industrie du cinéma.
Des rafales de 8 Mpixels à 30 i/s
Le G7 exploite la monture Micro Four Thirds et repose sur le capteur Live MOS de 16 millions de pixels inauguré en 2013 sur le GX7, qui offre une définition raisonnable de 16 millions de pixels. Il n'est en revanche plus stabilisé. Il est associé à la puce Venus Engine à quatre cœurs des LX100 et FZ1000, avec laquelle il atteint 6 i/s en pleine définition avec suivi de l'autofocus, 8 i/s sans.Mais il peut photographier à 30 i/s avec le mode « Photo 4K », hérité du LX100 et amélioré. L'appareil photographie en rafale avec une définition réduite à 8 millions de pixels, celle de l'Ultra HD, bien suffisante pour la plupart des utilisations. Avec le mode principal, l'appareil filme tant que le déclencheur est enfoncé, puis invite immédiatement l'utilisateur à extraire une (ou plusieurs ?) images fixes. Un mode pre-burst propose 60 images 1 s avant et 1 s après le déclenchement. Les ratios 3:2 et 4:3 sont proposés en plus du 16:9, et la profondeur des couleurs est supérieure à celle des vidéos.
L'ergonomie d'un reflex
En termes d'ergonomie, le boîtier s'inspire plus que jamais des reflex, en dépit de son faible encombrement, avec de multiples barillets et molettes, de multiples boutons personnalisables, un écran articulé de 3 pouces et de 720 x 480 pixels, 50 % plus lumineux que sur le G6, et surtout un viseur OLED de 1024 x 768 pixels, celui du GH4, au lieu de 800 x 600 pixels précédemment.L'écran précité est tactile multipoint, et il présente la particularité de compléter le viseur électronique. Œil dans le viseur, on peut déplacer et redimensionner le collimateur de l'autofocus en glissant son ou ses doigts sur l'écran. En parlant de mise au point automatique, elle fonctionne dans l'obscurité (-4 EV), elle peut se faire en seulement 0,07 s et elle suit un sujet, un visage ou même un œil.
Sur le plan de la connectivité enfin, le G7 est compatible SDXC UHS-II, mais il s'en tient à l'USB 2.0. Il faudra donc utiliser un lecteur de carte externe compatible pour transférer ses photos à très haut débit. Il intègre le Wi-Fi, mais plus le NFC, et toujours pas de GPS.
Le Panasonic Lumix DMC-G7 sera disponible en France au début du mois de juin. Il sera vendu 700 euros nu, 800 euros avec un zoom 14-42 mm f/3,5-5,6, 1 000 euros avec ce zoom plus un 45-150 mm, ou encore 1 000 euros avec un zoom 14-140 mm f/3,5-5,6.
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