French Tech Tour : 15 startups découvrent la Silicon Valley

Antoine Duvauchelle
Publié le 11 juin 2010 à 08h39
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« La sélection de cette année est représentative de ce qu'on trouve en France : de bonnes technologies, des business solides, un bon track record, mais un besoin d'exposition plus forte sur le marché américain. » Voici, résumé par Stéphane Alisse, responsable du bureau Ubifrance de San Francisco, la problématique du French Tech Tour. Les quinze entreprises retenues cette année ont donc pu refaire une fois de plus leur pitch à la soirée du French Tech Tour, ce mercredi à Menlo Park, en Californie.

Opportunités

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Eric Delattre
« Le French Tech Tour permet de rencontrer des clients américains et de trouver des investisseurs, » selon Jean-Philippe Béchade, le PDG de Mobile Distillery - une startup spécialisée dans le portage d'applications sur toutes les plateformes mobiles avec une simple couche logicielle. Le voyage a permis à ce participant de rencontrer 14 clients potentiels. Pour AlphaUI, qui a développé une poignée à touches pour tablettes tactiles permettant un gain de productivité en situation de mobilité, le French Tech Tour permet avant tout de « découvrir des oppportunités. Nous pensons qu'il y aura besoin de quelques voyages pour savoir si on doit venir s'implanter ou non, » explique Céline Degreef, CSO chez AlphaUI.

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Jean-Philippe Béchade
Pour d'autres la question ne semble pas se poser. Eric Delattre, PDG du développeur de souris 3D Lexip, « on y pense forcément. J'avais l'idée d'un voyage dans la Silicon Valley en tête depuis longtemps, sans prendre le temps de le faire. Mais avec le French Tech Tour, le passage à l'acte est très rapide. C'est un vrai coup de pied au derrière. »

Différences culturelles

Si tous les candidats rencontrés à la soirée du French Tech Tour témoignent d'opportunités intéressantes, ils font aussi part de leur étonnement. « Ces contacts et ces rendez-vous auraient été impossibles si nous étions venus seuls, » explique Céline Degreef. Façons de travailler différente, de la froideur parfois de la part des interlocuteurs... « Les Américains sont très concentrés sur le business. On vient, on dit ce qu'on a à dire, et on voit ce qu'on peut faire, » selon Eric Delattre. « J'imaginais que c'était comme ça, mais c'est quand même impressionnant. Ils ont à la fois un côté assez chaleureux et un côté très distant. »

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Céline Degreef
Une difficulté sur laquelle le French Tech Tour met l'accent. « Nous commençons très en amont à travailler le pitch, par téléphone, en visio-conférence ou avec tous les moyens à notre disposition, » explique Stéphane Alisse. « Puis nous faisons venir les participants un peu avant la semaine du Tour, pour leur faire travailler leur pitch ensemble pendant un jour et demi. C'est un défi énorme, parce que les Américains sont les rois de la prise de parole en public. Il faut savoir s'adapter, car ce n'est pas naturel pour les étrangers. »
Antoine Duvauchelle
Par Antoine Duvauchelle

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