Séisme en vue sur le marché des télécoms israélien ? L'opérateur Golan Telecom a donné lundi le coup d'envoi de ses opérations sur un marché qui depuis 1999 se concentre autour de quatre acteurs bien installés. Avec au rang de ses actionnaires Xavier Niel, patron d'Iliad, et Michael Golan (anciennement connu sous le nom Michael Boukobza, ex-directeur général d'Iliad), le nouveau venu reprend le credo d'un certain Free Mobile : son offre s'articule en effet autour de deux uniques forfaits à prix cassés.
Le principal, facturé 99 shekels par mois (environ 20 euros) propose les appels en illimité vers 29 destinations, SMS et accès à Internet dans une limite de 2 Go par mois. Le second, facturé 9,99 shekels (2 euros) ouvre droit à 60 minutes de communications nationales, 60 SMS et 10 Mo d'échange de données. La recette Free Mobile se retrouve également dans les conditions de ce lancement : le nouvel opérateur ne subventionne aucun terminal, et assure, pour l'instant du moins, la relation client de façon dématérialisée (Internet ou téléphone).
Quel impact aura ce lancement sur le marché israélien des télécoms, où les trois acteurs historiques se partagent aujourd'hui la majeure partie d'une clientèle déjà bien équipée - le taux de pénétration du mobile frôle les 130% dans le pays ? La secousse pourrait se révéler d'autant plus intense qu'un autre opérateur, Hot Mobile, se lance également cette semaine, avec pour sa part une formule à 89 shekels (18 euros), combinant voix illimitée et 3 Go de trafic Internet.