Pour rappel, l'enseigne avait été placée en redressement judiciaire fin février consécutivement à une rupture de son crédit-fournisseur. Un épisode douloureux pour le groupe. A ce titre, Hugues Mulliez, propriétaire de Surcouf, rappelle avoir « toujours investi pour changer le projet et l'adapter à un nouveau concept qui permet de vendre à un prix web et qui à ce jour n'a pas pu faire ses preuves faute d'approvisionnement ».
Après avoir affiché des pertes nettes atteignant 20 millions d'euros en 2010 et conduit un plan social aboutissant à la fermeture de deux points de vente, la direction tente désormais de céder ses activités. En mars dernier, l'enseigne avait été placée en redressement judiciaire. Par la suite, l'entreprise avait tenté de se séparer de trois enseignes (Paris 9, Mérignac et Lille) afin de faire face à ses créanciers.
Cette dernière tentative n'a donc pas été couronnée de succès puisque « la complexité des cessions de baux n'ont pas permis de répondre à nos attentes notamment en terme de préservation d'emplois » explique la société dans un communiqué repris par l'AFP. 500 emplois sont concernés par cette cession d'activité et attendent qu'un repreneur formule une offre de rachat d'ici le 5 juillet prochain.