Dans une note, la Commission dit en effet s'inquiéter « d'éventuelles pratiques coordonnées du fait de ces fournisseurs lors d'appels d'offres portant sur des lecteurs de disques utilisés dans les ordinateurs personnels (de bureau et portables) et les serveurs organisés par deux grands équipementiers ».
Cette communication faite par la Commission aux sociétés concernées est la première étape du processus d'enquête portant sur ces sociétés. A terme, si ces fournisseurs sont reconnus coupables d'avoir enfreint les règles communautaires, ils risquent d'être condamnés à une sanction pouvant atteindre 10 % de leur chiffre d'affaires annuel.
Par contre, la Commission rappelle que ces entreprises ont la possibilité « de bénéficier d'une immunité totale si elles sont les premières à divulguer des informations sur une entente, ou d'une réduction d'amende si elles fournissent des éléments de preuve présentant une valeur ajoutée significative ».