Après avoir publié au troisième trimestre un bénéfice de 76 millions d'euros, contre 524 millions d'euros un an auparavant, Philips avait annoncé la mise en place destiné à restructurer son activité. Le groupe avait ensuite programmé des cessions d'actifs notamment dans la télévision et procédé à un recentrage de ses activités.
Dans cette optique, en octobre dernier, Philips avait confirmé la suppression de 4 500 postes principalement aux Pays-Bas. A ce jour, Philips emploie 120 000 personnes à travers le monde. A l'époque, la direction expliquait que la mesure avait pour but d'économiser jusqu'à 800 millions d'euros, une « étape inévitable pour améliorer notre modèle opérationnel et devenir plus réactif, léger et compétitif ».
Philips ajoute désormais 2 200 postes à la mesure et précise qu'il pourrait désormais générer 1,1 milliard d'économies. Frans van Houten, le p-dg de Royal Philips Electronics ajoute que ces mesures supplémentaires de réduction des coûts « nous aideront à atténuer les effets des politiques macro-économiques et des changements dans la comptabilisation des coûts de retraite. Elles entraîneront des pertes d'emplois, ce qui est regrettable. »
Malgré tout, le groupe a publié en juillet dernier des résultats encourageants pour le compte du deuxième trimestre. Philips a en effet réalisé un chiffre d'affaires de 5,9 milliards d'euros alors que les observateurs tablaient sur un chiffre de 5,592 milliards d'euros. Quant à son bénéfice net, il atteignait 167 millions d'euros, un chiffre bien loin des pertes enregistrées l'an dernier (1,345 milliard).