Eric Xu a également ajouté que le marché américain n'était pas une cible prioritaire pour Huawei. C'est faire peu de cas de la récente tentative avortée de l'équipementier de fournir l'opérateur américain Sprint en matériel.
Toujours est-il que si la décision semble logique pour l'équipementier chinois, il s'agit tout de même d'un sérieux revers pour lui. L'an dernier, la Commission du renseignement du Congrès américain avait publié un rapport dans lequel elle précisait que les équipementiers chinois (Huawei et ZTE) ne pouvaient « pas garantir leur indépendance par rapport à l'influence d'un État étranger et cela pose donc en conséquence une menace pour la sécurité des États-Unis et notre système ».
Ce pas de retrait est donc un signe clair. Il pourrait également donner suite à d'autres dans le même genre, certains Etats comme l'Australie, le Canada, l'Inde mais également la France ayant déjà formulé des inquiétudes face aux produits Huawei. Sur notre territoire, la remise prochaine du Livre Blanc sur la Défense pourrait d'ailleurs évoquer ce volet.