Quelle sera, dans un avenir proche, la situation économique des services de streaming tel que Spotify, Pandora, Deezer et consorts ? Une étude publiée par Generator tente de répondre à la question et anticipe l'état des finances de ce type d'outil en dressant un constat simple. Si le nombre d'inscrits augmentera à l'avenir, les revenus générés progresseront plus lentement.
Le cabinet prévoit ainsi qu'entre 2013 et 2017, ces plateformes de streaming compteront globalement 1,7 milliard d'abonnés de par le monde. Ils seront ainsi 125 millions d'utilisateurs à payer pour disposer d'un service Premium pour écouter leur musique (absence de publicités, fonctions hors-ligne...).
Dans ce cadre, les souscriptions au volet payant de l'offre devraient alors représenter la majeure partie des revenus générés par les services de streaming. Toutefois, cette progression ne devrait pas suffire à assurer une rentabilité suffisante pour ce type de service qui devra s'adosser à un grand groupe, afin de pouvoir continuer à proposer ses outils, précise le rapport.
Le document, repris par ComputerWorld, précise que le versement de 60% à 70% des revenus de ses plateformes aux majors, labels et artistes afin d'utiliser leur catalogue de titres musicaux est l'une des raisons majeures de ce manque de profitabilité. De son côté, le chiffre d'affaires de l'industrie de la musique devrait continuer de progresser entre 2013 et 2017, même faiblement. Le rapport anticipe ainsi une croissance de 3,2% en passant de 16,7 milliards de dollars en 2013 à 17,2 milliards d'ici 3 ans.