Dans une note, la responsable explique que les taxis traditionnels doivent dès à présent être en mesure de rivaliser contre des acteurs comme Uber et à l'avenir « des voitures sans conducteurs ». Il n'est donc pas envisageable d'ignorer l'apport du numérique (via notamment l'utilisation d'applications mobiles) dans ce secteur ou même « de se mettre en grève ou de tenter des bannir ces innovations », précise-t-elle.
Neelie Kroes insiste en rappelant que les opposants aux VTC ne doivent « pas se cacher dans une grotte ». Elle ajoute : « Si nous n'utilisons pas les technologies du numérique, des millions d'emplois seront déportés vers d'autres acteurs [...] A ce jour, beaucoup de personnes qui développent ces innovations viennent des Etats-Unis et le risque est que ce mouvement se perpétue ».
En France, les taxis s'opposent à une proposition visant à interdire les applications qui permettent de voir et géolocaliser les VTC se trouvant à proximité d'un client. En échange, cette fonction pouvait être appliquée aux taxis traditionnels. Pourtant, les taxis n'y sont pas favorables et considèrent au contraire qu'il s'agit d'une nouvelle obligation contraignante qui leur est imposée.
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