L'objectif de SoundCloud serait de laisser ses utilisateur diffuser du contenu musical dont les droits appartiennent à ces labels, sans encourir de risque judiciaire. Contrairement à Spotify ou Deezer, SoundCloud ne propose pas le catalogue des majors, car le contenu publié l'est par sa communauté, même si des sociétés peuvent se cacher derrière. Cela n'empêche pas la plateforme d'être très plébiscitée, avec 250 millions d'auditeurs chaque mois, et 12 heures de son envoyées chaque minutes par ses membres.
Les majors intéressées par de nouveaux modèles
SoundCloud est aussi utilisé par les maisons de disque comme outil promotionnel pour de nouveaux albums. A l'inverse de Spotify, le modèle économique de l'allemand ne repose pas sur un abonnement mensuel. La société mise plutôt sur la publicité, et facture aussi les utilisateurs qui téléchargent plus de deux heures de musique par mois. « Jusqu'à ce que son chiffre d'affaires dépasse un certain seuil SoundCloud paiera les labels selon le nombre d'écoutes de leurs morceaux », ont expliqué deux sources auprès de Bloomberg.Les majors sont de plus en plus intéressées par ces jeunes sociétés qui proposent de nouvelles façons de consommer leurs contenus. Avant que le service de streaming Beats ne soit racheté par Apple pour 3 milliards de dollars, Warner Music détenait 14% de son capital. Universal Music détient quant à lui 5% du capital de Spotify, ainsi qu'une partie du service d'hébergement en ligne partenaire de YouTube Vevo.
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