Les trimestres se suivent et se ressemblent pour Rovio, l'éditeur de jeux vidéo. La société publie un chiffre d'affaires en baisse de 9% pour l'ensemble de l'année passée. Un mauvais résultat dû au déclin de ses revenus dans le domaine des produits dérivés. Ce segment s'effondre littéralement puisque les ventes de peluches et autres produits n'ont rapporté que 41,4 millions d'euros, contre 73,1 millions en 2013.
En parallèle, l'activité liée aux jeux vidéo reste en progression, de 16%, à 110,7 millions d'euros. L'éditeur continue de lancer régulièrement de nouveaux opus de sa franchise phare (Angry Birds Stella Pop) et tente également d'investir dans d'autres licences (Jolly Jam). Au total, Rovio a lancé pas moins de six nouveaux jeux depuis l'an dernier.
Malgré cette marche en avant, les résultats publiés par l'éditeur sont semblables à ceux affichés ces derniers trimestres. Rovio indiquait en conséquence qu'il allait devoir se séparer de 130 de ses salariés, soit 16% de ses effectifs. En octobre dernier, Mikael Hed, le PDG de Rovio confessait avoir bâti une partie de sa stratégie sur « des hypothèses de croissance plus rapides que ce qui a été le cas ». Un mauvais choix dont la société paie aujourd'hui les conséquences.
Pour renouer avec la croissance, Rovio mise sur les films d'animation. Pour l'un d'entre eux, la sortie est prévue en mai 2016. La société entend pouvoir étendre sa marque au-delà du jeu vidéo et recueillir l'attention d'un nouveau public. Une stratégie qui permet à la direction de se déclarer confiante pour l'année à venir.
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