En marge d'un GrosBill en difficulté, cédé par Auchan au redresseur de sociétés allemand Mutares, LDLC poursuit sa croissance soutenue. Le vendeur « omnicanal » lyonnais de matériel l'informatique a amélioré ses ventes de 12 % en 2014, à 286 millions d'euros, et sa marge brute de 14 %, à 47 millions d'euros, survolant le niveau moyen de rentabilité du secteur. LDLC confirme viser 500 millions d'euros de recettes d'ici à 2018.
Pour développer rapidement son réseau de boutiques, LDLC a opté pour la franchise - Crédit : LDLC.
Le directeur, Olivier de la Clergerie, se félicite dans un communiqué de cette performance « malgré la hausse extrêmement brutale du dollar en fin d'exercice qui est venue pénaliser l'activité ». Un constat que nous partageait récemment Jean-Philippe Fleury, patron de Materiel.net, qui trouvait la situation ingérable.
Dix nouvelles boutiques en 2015
En un an, LDLC a gagné 344 000 clients, soit 10 % de plus en un an. Une dynamique qu'il compte entretenir avec le déploiement de nouvelles boutiques physiques. Durant le dernier exercice, quatre nouveaux points de vente sont apparus. Si elles ne pèsent encore que 10 % des recettes du groupe, les boutiques vont se multiplier dans les années à venir : une dizaine ouvrira dans le courant de l'année, avec un objectif de 40 dans trois ans.Leur objectif est de répondre aux besoins des clients en matière de conseil et de service après-vente, ce qu'un site Internet seul a plus de mal à offrir. Il s'agit aussi d'élargir sa clientèle à des consommateurs moins techniques. Avec une croissance de 22 % sur l'exercice, la tendance enregistrée par les magasins est bonne. Si tout se passe comme prévu, LDLC aura doublé de taille lorsqu'il aura fini son projet de développement.
À lire également :