Axelle Lemaire n'est pas favorable à la mise en place d'un crédit d'impôt pour les PME ou les petites entreprises dans le domaine du numérique. La proposition avait été évoquée par la fédération française des télécoms afin d'encourager les sociétés à s'équiper en services numériques de tous types.
Dans une question émise par le député socialiste Jacques Cresta et relevée par Les Echos, l'élu souhaitait que les entreprises du territoire puissent « rattraper leur retard en matière d'adoption des services de cloud, des connexions à haut débit, de sécurité informatique, sur le modèle du crédit d'impôt recherche existant ».
De son côté, la secrétaire d'Etat chargée du numérique estime que le Gouvernement a déjà « engagé une baisse significative et progressive des prélèvements pesant sur les entreprises, avec notamment la mise en place du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi ». La responsable évoque également le crédit d'impôt recherche pouvant être invoqué par certaines sociétés.
La mesure avait pourtant pour objectif d'accorder une réduction d'impôt aux entreprises qui justifient de dépenses dans de nouveaux équipements numériques. Elle aurait donc pu permettre aux jeunes structures de limiter leur frais fixes de départ ou d'encourager certains secteurs qui n'ont pas encore recours à ces technologies. La mesure a toutefois été repoussée par Bercy, Axelle Lemaire ajoutant qu'il n'est pas « souhaitable de multiplier les crédits d'impôt pour prendre en charge le coût de dépenses que les entreprises bien gérées, soucieuses de leur rentabilité et de leur développement, engagent spontanément, sans qu'il y ait besoin d'une dépense fiscale ».
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