Avec la multiplication des smartphones, celle des casses et le besoin de les réparer. Damien Morin a créé Savemysmartphone avec un constat en tête : sur cent smartphones achetés, 12 vont subir des dommages. À l'échelle de la France, cela représente plus de 2 millions d'appareils par an à soigner. Dans le monde, c'est 160 millions. Sans parler des tablettes et des objets connectés que la société, rebaptisée Save, veut sauver.
Pas étonnant que la start-up, depuis deux an et demi, connaisse un succès si fulgurant. Save a ouvert presque 90 points de vente où elle propose de réparer smartphones et tablettes en 20 minutes et avec une garantie d'un an. Pour se démarquer des nombreuses boutiques ayant fleuri sur ce modèle, la société de Damien Morin mise sur la qualité du service. Après avoir pris un rendez-vous, un coursier peut venir récupérer votre appareil. On peut aussi déposer son mobile endommagé dans une box, qui reviendra réparé sous 24 heures.
Une offre B2B
Ce diplômé d'école de commerce, qui a lancé son entreprise à la fin de ses études, a également eu une autre idée : réparer les smartphones des professionnels en se rapprochant des grands groupes. Plus d'une douzaine ont répondu à l'appel, comme Altran, Eutelsat, Free, PSA Peugeot Citroën, Bolloré ou Suez Environnement. Autant de sociétés et de collaborateurs pour qui le smartphone est devenu un outil de travail indispensable.Save pense tripler ses effectifs d'ici l'année prochaine - Crédit : Save.
D'ici la fin 2015, Save, fort de 50 % de croissance par mois, va ouvrir 120 boutiques en plus et recrutera 120 salariés. Pour financer cela, elle vient de lever 15 millions d'euros auprès d'IDInvest, avec la participation de 360 Capital Partners et de plusieurs investisseurs privés dont Xavier Niel, rapportent Les Echos. Parmi ses nouvelles implantations, Save cible d'autres pays : la Belgique, l'Espagne, le Portugal et le Royaume-Uni.
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