En mal de succès, la plateforme Tidal lancée en début d'année par le rappeur et homme d'affaires Jay Z se tourne vers un nouveau secteur : les séries télévisées. Espérant s'insérer dans la vague Netflix, la plateforme va proposer deux séries exclusives, rapporte l'AFP, se basant sur un porte-parole. La première sera la déjà connue Money and Violence, qui décrit le quotidien de dealers dans le quartier de Brooklyn à New York.
La première saison ayant déjà été diffusée sur YouTube, c'est la saison 2 que Tidal proposera en exclusivité. La seconde série, No Small Talk, met en scène des humoristes se produisant au Comedy Cellar, une salle de Greenwich Village. L'objectif de Tidal est d'être plus attractif alors qu'il ne totalise que 1 million d'abonnés aujourd'hui, contre 6,3 millions pour Deezer, 6,5 millions pour Apple Music et 20 millions pour Spotify.
Des difficultés en interne
Quasiment trois semaines jour pour jour après son lancement, Tidal faisait déjà l'objet d'une restructuration de sa direction : Andy Chen, PDG d'Aspiro - la société mère de Tidal que le rappeur américain avait rachetée 56 millions de dollars - était remplacé par Peter Tonstad, qui occupait cette fonction par le passé. Et selon Business Insider, 25 autres personnes auraient déjà été mises à la porte depuis le lancement de Tidal.Money And Violence a d'abord été lancé en Web série.
Pourtant Tidal mise sur un modèle différent de ses concurrents : du son lossless (comme sur la plateforme française Qobuz), une rétribution plus juste des artistes, et une éditorialisation poussée des contenus. Mais le secteur du streaming est dur. Deezer, qui a renoncé à entrer en bourse fin octobre, en sait quelque chose.
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