Une enquête BVA réalisée pour le compte de la société de conseil Sémaphores Entreprises (groupe Alpha) vient dresser la liste des conséquences positives du télétravail. Outre l'impact de cette méthode sur l'environnement, cette organisation aurait des « effets positifs », grâce à une diminution des déplacements et au maintien d'emplois dans des territoires isolés.
L'étude précise qu'à ce jour, 20% des actifs interrogés (1267 actifs, dont 469 hors de leurs bureaux) télétravaillent au moins deux jours par mois, une proportion qui monte à 32% en région parisienne. Toutefois, 55% des salariés n'ont jamais travaillé de cette façon et ne l'envisagent pas. Parmi les personnes qui le pratiquent, le télétravail a des conséquences positives sur la qualité de vie (74%), les conditions de travail (68%), la santé (66%) ou encore l'efficacité (65%).
Le télétravail comporte également des aspects négatifs en termes d'évolution de carrière, de relations avec ses collègues. Enfin, le manque de lien avec l'entreprise figure parmi les inconvénients de cette organisation.
Le secteur privé en pointe
D'après l'enquête, le télétravail se conjugue essentiellement au masculin (69% d'hommes). Il concerne surtout les 35-49 ans (45%), devant les 50-70 ans (29%), travaillant dans le secteur privé (82%) et appartenant aux catégories favorisées (69%). Il se pratique à une écrasante majorité à domicile (78%), loin devant des bureaux mis à disposition par l'entreprise (21%) ou les espaces de co-working (7%).C'est dans les plus grosses entreprises (plus de 1000 salariés) que l'on trouve le plus fort taux de télétravailleurs (29%). Mais ils sont aussi très présents (20%) dans les TPE (moins de 10 salariés). Pour la majorité des télétravailleurs (58%), cette solution ne s'inscrit pas dans un accord d'entreprise, 65% pratiquent ainsi le télétravail sans avenant à leur contrat.
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