Uber continue de tester de nouveaux modèles. Après avoir ouvert ses VTC à plus de passagers (UberPool), l'américain vient de dévoiler UberHop. Réservé pour l'instant à la seule ville de Seattle aux États-Unis, ce service applique en quelque sorte la logique des lignes de bus aux véhicules de tourisme avec chauffeur.
Toujours dans l'optique de réduire le nombre de voitures au sein des villes et d'optimiser au maximum les trajets des conducteurs, Uber propose ici des lignes, horaires et points de retrait fixes. Au lieu de choisir son propre trajet, ici, l'utilisateur est limité à une liste prédéfinie. De ce point de vue, il n'y a absolument rien de « disruptif », comme la presse aime souvent à qualifier la société californienne, par ailleurs très critiquée.
Concurrent des transports publics ?
Sauf qu'en mettant les VTC à ce genre de fonctionnement, la perspective est que ces « lignes de bus » façon Uber se multiplient - car le nombre de chauffeurs est important, environ 1 million dans le monde - et, in fine, que tout ce petit monde vienne concurrencer les transporteurs traditionnels... Après les taxis, les bus ?Pas certain, car il s'agit souvent de transports publics qui n'ont pas les mêmes contraintes économiques que les chauffeurs de taxi. Un service comme UberHop permettrait, à l'inverse, de désengorger les transports. Le prix, partagé entre les passagers, risque en revanche d'avoir du mal à être plus intéressant que celui des bus.
Interface de l'application UberHop, du point de vue du conducteur (à gauche) et de l'usager (à droite) - Crédit : Uber.
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