Obsolescence programmée : 1 an après, toujours des ratés

Olivier Robillart
Publié le 07 mars 2016 à 14h52
Afin de lutter contre les mécanismes d'obsolescence programmée, la France contraint désormais certains constructeurs à faire preuve de transparence. Depuis le 1er mars 2015, la loi les oblige à indiquer à leurs clients des informations relatives à la durée de disponibilité des pièces détachées. Cet élément doit être fourni de manière « lisible et visible ».

Un an après la mise en place de cette mesure, les observateurs constatent que les règles ne sont pas correctement appliquées par l'ensemble des professionnels. Dans ce cadre, 60 Millions de consommateurs indique avoir rendu visite à 500 points de vente sur le territoire en ciblant les rayons lave-linge, aspirateurs, téléviseurs et cafetières.

Au bilan, l'organisme juge que dans 60% des magasins visités, aucune mention relative à la durée des produits ou à la disponibilité de pièces détachées n'est visible. Dans les cas où une information figure, elle s'avère parcellaire ou ne concerne qu'une partie des produits vendus. L'organisme chiffre à « 81 % d'absence totale d'information pour la plus mauvaise, 18 % pour la meilleure. Les hypermarchés, qui sont pourtant de gros vendeurs d'électroménager, jouent beaucoup moins le jeu que les chaînes spécialisées comme But ou Darty. »

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Le secteur des téléviseurs serait, selon l'organisation, particulièrement pointé du doigt avec une absence d'information dans 65% des cas. Le son de cloche est identique du côté de l'UFC-Que Choisir. Face à ces manques, l'organisation demande au gouvernement « à encadrer beaucoup plus strictement l'obligation légale pour garantir une information pertinente des consommateurs afin que la durabilité des produits devienne un élément de choix au moment de l'achat ».

A défaut, la Répression des fraudes pourrait bien entamer des enquêtes. En cas d'absence de mentions de ce type, les distributeurs de téléviseurs ou d'électroménager pourraient bien écoper d'amendes.

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Olivier Robillart
Par Olivier Robillart

Mêler informatique, politique et journalisme tu essaieras ! Voilà ce que m'a demandé un jour un monsieur ridé tout vert qui traînait dans un square en bas de mon immeuble. J'essaie désormais de remplir cette mission en tant que rédacteur pour Clubic. Je traite principalement de politique numérique tout comme de sécurité informatique et d’e-Business. Passionné de Star Wars, de Monster Hunter, d’Heroic Fantasy et de loisirs numériques, je collabore régulièrement à de multiples projets vidéo de la rédaction. J’ai également pris la fâcheuse habitude de distribuer aux lecteurs leur dose hebdomadaire de troll via la Clubic Week.

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