Selon des chiffres émanant de la RIAA, la représentante américaine des acteurs du marché, le streaming totalise 34,3% des revenus générés. L'écart est certes maigre avec les téléchargements en ligne (34%) mais il est le signe d'un changement dans les habitudes des consommateurs. Quant aux ventes physiques, elles continuent de chuter et totalisent à date 28,8% du secteur.
La multiplication des abonnements payants sont la clé permettant d'expliquer cette progression. Aux Etats-Unis, les revenus de ces forfaits à 10 dollars par mois ont connu une progression de 52,3% par rapport à 2014. Les services gratuits financés par la publicité n'ont de leur côté augmenté « que » de 30,6%.
En France, le streaming reste maître du numérique
Sur nos rivages, la situation est relativement différente. Selon des chiffres présentés par le Snep, le marché total de la musique enregistrée représente 543 millions d'euros (en baisse de 4,7%). Quant au chiffre d'affaires de l'ensemble des services numériques, il est évalué à 152,3 millions d'euros en 2015.Dans ce total « numérique », le streaming se taille une part de choix. Les plateformes de ce type totalisent 69% des revenus du secteur, pour 104,3 millions d'euros de chiffre d'affaires. Là encore, la progression en 2015 est spectaculaire puisqu'elle est de 45% supérieure aux chiffres présentés en 2014.
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