Après plusieurs mois passés à conduire de multiples offensives, Vincent Bolloré serait parvenu à ses fins. Vivendi pourrait en effet devenir le principal détenteur de Gameloft, la société spécialisée dans le jeu vidéo sur mobiles. Selon Les Echos, la multinationale aurait remporté la mise, sans toutefois savoir quelle part du capital détiendra effectivement Vivendi.
Voilà quelques jours, le troisième actionnaire de Gameloft (Amber Capital) s'est rangé aux côtés de Vincent Bolloré. Le fonds est détenteur de 15% des actifs du groupe. Ce nouvel appui aurait permis au chef d'affaires breton de faire pencher la balance de son côté, laissant de côté la famille Guillemot.
- Sur le sujet : Bolloré a encore de l'appétit pour avaler Gameloft
Vivendi était donc monté au capital de Gameloft à hauteur de 27%, puis de 44% à la suite de cette offre publique d'achat pour le moins hostile. De son côté, la famille Guillemot, encore à la barre de Gameloft, ne totalise à présent que 22% des parts de la société. Si les informations viennent à être confirmées, elle serait clairement mise en infériorité face à l'appétit de Vivendi.
Ubisoft devrait ensuite être la prochaine cible de Vincent Bolloré. En attendant, Vivendi devrait profiter de la manne que représentent les 21 millions de joueurs revendiqués par l'éditeur. L'objectif étant de pouvoir leur proposer davantage de publicités. Le segment est porteur, Gameloft s'attendant à générer 20 millions de revenus publicitaires dès cette année (100 millions dans 2 ans). A terme, ce poste pourrait même représenter près du tiers des revenus de l'éditeur.
Mise à jour du 01/06 :
A son tour, Vivendi confirme qu'il détient la majorité des actions Gameloft. Le groupe met la main sur 61,71% des action de l'éditeur de jeux vidéo sur mobile.
Mise à jour 31/05 :
L'Autorité des marchés financiers confirme les propos rapportés par la presse. Dans un communiqué, l'organisme indique que Vivendi est en mesure de détenir 53 728 336 actions de Gameloft, soit 61,71% du capital et au moins 55,61% des droits de vote de la société.
A lire également