Si vous habitez dans une grande ville, et notamment à Paris, vous avez probablement vu se multiplier ces derniers mois des cyclistes pressés, flanqués d'un gros sac cubique sur le dos. La plupart sont des coursiers Deliveroo, du nom de cette start-up britannique spécialisée dans la livraison de repas à domicile. C'est une tendance forte, qui se lit dans le nombre de start-up évoluant sur ce créneau, ainsi que dans sa croissance.
D'après le Telegraph, qui se base sur des documents internes, la société projette un chiffre d'affaires de 130 millions de livres en 2016, soit 166 millions d'euros environ. Créée en 2012, la société a réalisé quatre levées de fonds pour un total de 200 millions de dollars (176 millions d'euros), ce qui lui a permis de se développer très rapidement, et d'atteindre 68 villes. Son modèle : mettre en relation des restaurants connus et des coursiers.
Sa promesse repose sur deux piliers : se faire livrer un repas pour pas cher, car la société ne taxe le client qu'à hauteur de 2,50 euros, et le recevoir rapidement, car elle revendique un temps d'attente moyen de 32 minutes.
Et cela marche, car ce chiffre d'affaires estimé serait dix fois plus important que celui enregistré l'année passée.
Aux yeux des investisseurs, Deliveroo est un « âne », le sobriquet des start-up valorisées 1 milliard de dollars.
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