C'est après avoir recueilli plus de 258 000 réponses aux questionnaires sur Internet du Gouvernement que les trois responsables du projet ont présenté la plateforme à la presse. Thierry Saussez, délégué interministériel à la communication du Gouvernement explique l'intérêt de la démarche en proposant de « passer outre l'interactivité compliquée avec l'Etat mais aussi de coller au mieux aux attentes des citoyens en général et des jeunes en particulier. »
Concrètement, la plateforme se présente comme un onglet du site skyrock.com et propose des conseils personnalisés en fonction des demandes des internautes. Pierre Bellanger, président du groupe Skyrock estime que le site est destiné à « la nouvelle génération qui se dessine ». Il confie, « les pouvoirs publics ont pris un risque en mettant des informations mais également des questions et réponses sur la place publique. Waka rassemble toutes les informations sur un seul site dans un langage du quotidien ».
Pour autant, Waka reste adossé au site Skyrock (tapez Waka sur un moteur et voyez le résultat carnavalesque...) et s'il n'est pas nécessaire d'avoir un compte de la radio pour consulter le site, une inscription au site est nécessaire pour se former une identité. Les visites de cette plateforme d'informations passeront donc obligatoirement par Skyrock...
A cette critique, Marc-Philippe Daubresse, ministre de la Jeunesse et des solidarités actives préfère évoquer le terme de « boussole sur Internet, un outil structurant qui utilise des méthodes modernes d'interactivité ». Une sorte de Facebook civique en sorte... En rentrant de conférence, un quinquagénaire dit à son interlocuteur : « je suis jeune, je suis sur Facebook ». Et bien non, perdu. Pour être jeune, il faut visiblement aller sur Waka... et Skyrock.