Une des fonctionnalités de Google pourrait ressembler à Kayak Explore, ici.
Voilà qui ne va pas faire plaisir à Expedia, Kayak ou TripAdvisor. Les trois comparateurs de prix des billets d'avion s'étaient dressés contre Google, lorsque celui-ci avait fomenté le projet de racheter ITA Software. Cette entreprise édite un logiciel utilisé par toute l'industrie aéronautique pour le suivi des vols aériens, des prix, des disponibilités et des statuts des avions. Or, estimaient les comparateurs de billets, Google pourrait profiter de l'acquisition d'ITA pour verrouiller le marché, et se réserver la réservation des vols en ligne.
Peine perdue, Google recevait quelques semaines plus tard l'approbation de la justice américaine, à la condition toutefois qu'il poursuive le modèle de distribution auprès des éditeurs tiers mis en place par ITA Software. Si l'accord est respecté à l'heure actuelle, Google ne compte pas pour autant rester les bras croisés avec sa jolie acquisition, qui lui avait tout de même coûté 700 millions de dollars. Selon Techcrunch, le géant entend bientôt mettre en place un outil de recherche des billets d'avions basé sur la technologie d'ITA Software.
Le projet serait à l'état de développement, et pourrait connaître une commercialisation prochaine. Notamment avec une fonctionnalité de recherche un peu particulière, basée sur une carte montrant les prix en fonction des destinations. Des filtres seraient ensuite applicables par les utilisateurs, en fonction des destinations qu'ils souhaitent visiter, des gammes de prix visées, etc. Exactement comme Kayak Explore, en somme, explique le blog américain.
On retrouverait également des résultats directement issus du comparateur au cours des recherches Google, évidemment. C'est justement cette fonctionnalité qui fait le plus peur aux concurrents de Google sur le marché des billets d'avion. Ils y voient une possibilité pour Google de favoriser ses propres résultats, au détriment des leurs. Google, lui, y voit surtout un nouveau service qui alimentera la concurrence. Et un marché de plus à investir.
