Parmi les opposants au rachat, on trouve évidemment de nombreux sites dédiés au tourisme. Expedia, Hotwire, TripAdvisor, Travelocity ou encore SideStep et Kayak sont inquiets. « Google pourrait limiter l'accès au logiciel d'ITA, utilisé par de nombreux sites de comparaison de prix des vols. »
Google entend pourtant honorer les contrats d'ITA Software en cours. Mais ça ne suffit pas aux sites qui l'utilisent, qui estiment que Google pourrait diriger les visiteurs sur les résultats qui l'arrangent le plus. La promesse de Google de ne pas vendre directement de billets, et l'assurance qu'il souhaite utiliser ITA Software pour une meilleure pertinence des résultats, ne calme pas non plus l'anxiété des comparateurs de vols.
La coalition, baptisée FairSearch.org, a d'ailleurs reçu un soutien a priori suprenant : celui de Microsoft. Rappelons tout de même que l'intérêt de l'éditeur de Redmond est assez évident ici, puisque son nouveau moteur de recherche Bing propose des comparatifs de billets d'avion directement dans ses résultats de recherche. Le géant pourrait donc lui aussi être touché par un rachat pour Google.
Pour mémoire, Google a signé en juillet dernier un accord final pour le rachat d'ITA Software pour 700 millions de dollars.