Cette semaine, Amazon profitait du Cyber Monday, période propice aux achats de Noël, pour dévoiler un projet de R&D plutôt particulier. Il s'agissait d'Amazon Prime Air, un service permettant la livraison d'un bien en 30 minutes effectué directement par un drone. La firme expliquait se livrer à des tests sur ce mode original de transport.
Amazon ne serait toutefois pas seul sur le créneau puisque UPS aurait également l'ambition de proposer de tels services. Un porte-parole de la société a ainsi expliqué auprès de The Verge que : « l'utilisation commerciale des drones est intéressante et nous continuerons de l'évaluer. UPS investit d'ailleurs plus que ses concurrents dans de nouveaux moyens de livraison ».
Malgré tout, les livraisons par drones sont encore loin d'être opérationnelles aussi bien au niveau technique que juridique. Si la problématique de l'autonomie des appareils reste en question, celle des autorisations de vol l'est d'autant plus. Pour la France, par exemple, nous expliquions voilà quelques mois que les règles en matières de drones civils sont très strictes. Si des entorses au principe de déclaration de vol sont envisageables si un utilisateur est suffisamment diligent, l'utilisation de ces drones à des fins commerciales risque fort d'être strictement encadré.
De son côté, UPS pourrait utiliser ces drones de plusieurs manières. Non seulement en proposant un service similaire au Prime Air d'Amazon mais également comme un moyen de surveillance et de transport de certaines marchandises dans ses propres entrepôts.