LDLC en forte croissance grâce aux boutiques

Thomas Pontiroli
Publié le 10 juin 2016 à 15h04
Croissance à deux chiffres et en accélération, expansion du réseau de boutiques, renforcement de sa stratégie « crosscanal », intégration de Materiel.net... Les voyants sont au vert chez LDLC.

Le réseau de boutiques LDLC pèse peut-être 10 % de son activité, mais il suffit à tirer le groupe vers le haut. En 2015, le distributeur de high-tech a atteint 320,7 millions d'euros de chiffre d'affaires, dont 34,5 millions pour ses franchises, passées de 8 à 14 sur l'année - et 16 à date. Si les ventes ont globalement grimpé de 12,2 % en un an, celles des boutiques ont progressé de 32,7 %, confirmant qu'elles sont un vrai relais de croissance.

En ajoutant Materiel.net (Domisys), le groupe LDLC atteint la barre des 500 millions d'euros de chiffre d'affaires. Le rachat de ce concurrent historique pour 39,2 millions d'euros a été finalisé à la fin mars 2016.


« Cet exercice reflète notre capacité à poursuivre une croissance organique régulière et forte. Depuis six ans, nous avons ainsi généré un taux de croissance annuel moyen de 14 %. Il prouve également que nous maîtrisons parfaitement notre modèle économique avec des performances opérationnelles qui progressent plus vite que le chiffre d'affaires »,, a souligné dans un communiqué le directeur général du groupe, Olivier de la Clergerie.

Les ventes aux pros pèsent

Le lyonnais réaffirme son objectif d'atteindre un réseau de 100 boutiques d'ici à 2021, et 1 milliard d'euros de chiffre d'affaires. Initialement, l'enseigne visait 40 magasins en 2018, à raison d'une dizaine d'ouvertures par an.
Avec un réseau de cette taille, LDLC se rapprochera de La Fnac, qui dispose de 31 franchises et 85 succursales.
Et lorsqu'on ajoute la petite dizaine d'enseignes détenues par Materiel.net, le groupe fait quasiment jeu égal.


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Pour développer son réseau plus rapidement, LDLC a choisi le modèle de la franchise - Crédit : Google.


Si les boutiques surfent sur une bonne dynamique, c'est parce qu'elles sont intégrées dans un parcours d'achat crosscanal (qui s'effectue en partie sur Internet, via un PC, une tablette ou un smartphone, et en point de vente).
Et ce mécanisme connaît « une montée en puissance en tout point conforme avec les ambitions du groupe ».

L'autre activité en bonne santé pour le lyonnais, c'est la vente de matériel informatique aux professionnels : la branche LDLC.pro a vu son chiffre d'affaires grimper de près de 20 % en 2015 à 109 millions d'euros, soit plus du tiers de ses ventes globales. À l'avenir, le groupe comptera sur l'activité de son ex-concurrent Materiel.net, qui a été intégré le 1er avril 2016. En 2015, il aurait pu ainsi ajouter 147,1 millions d'euros de ventes à ses résultats.


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