Le gouvernement promeut auprès du grand public des solutions et marketplaces qui favorisent le commerce local. Et on y retrouve quelques grands noms.
Alors que bon nombre de commerces physiques sont à l'arrêt en raison des mesures sanitaires prises dans le cadre du confinement, la vente en ligne, elle, reste autorisée. Pour que les consommateurs puissent soutenir leurs commerces de proximité, et que ces derniers poursuivent et maintiennent une activité en ligne pour écouler leurs stocks, le secrétaire d'État au Numérique, Cédric O, et la secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie et des Finances, Agnès Pannier-Runacher, ont publié une liste de solutions et de e-commerçants recommandés.
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L'État vient au chevet des commerçants de proximité français
Le gouvernement a décidé de mettre à l'honneur, sur le portail de l'Économie, des Finances, de l'Action et des Comptes publics, des solutions de paiement, de livraison et des places de marché qui proposent des offres, gratuites ou préférentielles à destination de leurs clients, et permettent aux Français de se fournir en produits utiles, dans une période de confinement qui encadre strictement les déplacements et poussent les Français à faire leurs achats sur Internet.Pour les commerçants qui souhaitent développer un site marchand pour écouler leur stock en ligne, le gouvernement met en avant l'appli web open source PrestaShop, qui a développé un programme spécial pour lancer sa boutique en ligne en quelques jours seulement, à un tarif avantageux, avec une offre spéciale comprenant trois heures d'accompagnement pour les commerçants.
Les solutions de paiement dématérialisé Lydia et Paylib ont été sélectionnées par l'État. La première permet aux TPE et PME de recevoir des paiements de leurs clients via leur carte bancaire avec un téléphone portable et à distance. Elle offre actuellement les commissions habituellement prélevées et reste sans frais jusqu'au 30 juin 2020. La seconde, de son côté, propose une offre mobile de paiement pour les particuliers et commerçants propulsée par plusieurs grandes banques, avec un service ouvert gratuitement et sans aucun engagement pendant la crise.
Des marketplaces bien connues recommandées par le gouvernement
Après le paiement, vient la livraison. Et ici encore, l'État propose deux solutions. Cubyn propose aux e-commerçants d'externaliser leur logistique, en choisissant le meilleur transporteur une fois une commande passée, ce qui permet de livrer en J+2 ou J+1 dans des zones pourtant écartées des circuits de certains transporteurs en cette période d'état d'urgence sanitaire, avec un coût 30 % moins élevé que le marché. Stuart, société du groupe La Poste, met en contact un donneur d'ordre (un restaurant ouvert pour les commandes en ligne, par exemple) avec un livreur professionnel. La plateforme numérique de course urgente est disponible dans 60 villes de France et relève les tarifs de ses coursiers pendant la crise.Enfin, le gouvernement recommande plusieurs marketplaces qui permettent aux consommateurs de rechercher un commerçant localement, et qui proposent des tarifs avantageux actuellement (abonnement premium offert, diminution des commissions, etc.). Cdiscount, Ebay, Epicery, Le Bon Coin, Ma Ville Shopping, Petitscommerces, Rakuten, Teekers et Wynd sont les e-commerçants cités par le ministère de l'Économie.
L'État a par ailleurs publié un guide pratique destiné aux artisans, commerçants, indépendants et autres livreurs pour que la livraison des colis à domicile ne soit pas un vecteur de contamination. Celui-ci est disponible sur le site du ministère de l'Économie et des Finances.