Le commerce en ligne français est un marché à deux vitesses aussi sur le volet de l'emploi. Dans une enquête d'Emploi-e-commerce.com auprès de 300 recruteurs du secteur, on apprend que 73 % des sites marchands prévoient de recruter du personnel en 2015. Mais la proportion varie du simple au double entre les grandes enseignes, dont 90% pensent recruter, et les structures de moins de 10 salariés, où le taux tombe à 52 %.
Les postes de commerciaux seraient surtout nécessaires aux places de marchés - Crédit : Emploi-e-commerce.com.
Une fois exclus les Amazon, Cdiscount, Fnac, eBay et quelques autres gros sites qui captent l'essentiel de la valeur, le reste du marché est occupé par une myriade d'échoppes en ligne dont le nombre ne cesse de progresser. A la fin de 2014, la Fédération du e-commerce (Fevad) l'évaluait à 157 000, soit 20 000 de plus qu'un an auparavant ! Ces sites représentent un poids non négligeable de l'emploi dans le e-commerce.
Quels sont les postes recherchés ?
D'après cette étude, les profils les plus courus appartiennent au webmarketing. La moitié (51 %) des recruteurs interrogés, toutes tailles de sites confondues, considère que les recrutements en webmarketing « seront essentiels ». La proportion est équivalente pour les postes de développeur (49%), loin devant les chefs de projet (22 %). Viennent ensuite les commerciaux, la fonction support, les designers et les webmasters.Où trouver ces offres d'emploi ?
Ce n'est pas une surprise venant d'une étude réalisée par un site de recrutement : les plateformes dédiées à l'emploi (spécialistes, généralistes, payantes ou gratuites) seraient utilisées dans 80 % des cas. Aussi, 13 % des entreprises passent par des cabinets de recrutement et 7 % postent directement leurs offres sur leur site.Enfin, les réseaux sociaux professionnels seraient utilisés systématiquement par un recruteur sur cinq, et ils gagneraient de plus en plus de terrain. Si l'on pense à LinkedIn et Viadeo pour ce genre de démarche, Twitter essaie de se faire une place, notamment dans la veille et la prise de contact. Mais selon l'étude, le réseau de microblogging reste marginal. En comptant Facebook, les deux sites n'attireraient que 2 % des recruteurs.
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