La douche est froide. Les équipes d'Intel basées en France vont lourdement subir les conséquences du plan de restructuration décidé par le groupe américain. Récemment engagé dans un plan visant à mettre l'accent sur l'innovation, la firme revoit ses plans à la baisse puisque 5 centres de Recherche et développement seront fermés sur notre territoire.
Selon des informations rapportées par l'Usine digitale, environ 750 emplois, soit le trois quart des effectifs en France, seront supprimés. Le centre de Sophia-Antipolis, dont sont issus les modems 4G commercialisés par le groupe, est également concerné. Certains postes pourraient être réaffectés dans d'autres unités présentes en Europe, notamment en Allemagne.
Sur le plan mondial, Intel se serre également la ceinture. Le groupe américain a d'ores et déjà précisé qu'il réduirait sa masse salariale de 11% dans les prochains mois. A terme, ce sont donc pas moins de 12 000 emplois qui sont appelés à disparaître au sein de l'entreprise numéro 1 sur le secteur des microprocesseurs x86.
Intel veut en effet réaliser des économies à hauteur de 1,4 milliards de dollars. Pour y parvenir, il doit réduire ses actifs. Le groupe avait pourtant investit lourdement en France, notamment via l'ouverture de plusieurs centre de R&D. A date, seulement deux pôles sont conservés sur les sites de Saclay (calcul haute performance) et Bruyères-le-Châtel (big data).
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