Une start-up a mené une étude sur le métier de développeur. Leur rémunération varie sensiblement d'un pays à l'autre.
Aujourd'hui, à force de constater les incessants progrès des technologies et du numérique, les développeurs sont de plus en plus sollicités par les entreprises et institutions, ce qui leur permet - bien qu'il existe de multiples exceptions - de négocier leur salaire. Les montants varient d'ailleurs logiquement en fonction des pays, comme le montre l'étude annuelle publiée par la start-up CodinGame, effectuée grâce à la participation de 9 034 développeurs et relayée par nos confrères de Business Insider.
Les États-Unis font vivre le rêve américain aux développeurs
Selon CodinGame, la rémunération est le premier critère (60 %) étudié par les développeurs lorsqu'ils souhaitent changer d'employeur. Les deux autres critères sont les meilleures opportunités de carrière (49 %) et l'envie d'échapper à l'ennui (35 %).Découvrez les 11 pays où les développeurs perçoivent la meilleure rémunération annuelle :
- 1) États-Unis : 88 583 euros
- 2) Suisse : 84 372 euros
- 3) Allemagne : 59 585 euros
- 4) Pays-Bas : 57 073 euros
- 5) Canada : 55 575 euros
- 6) Royaume-Uni : 51 813 euros
- 7) Suède : 47 498 euros
- 8) France : 47 162 euros
- 9) Brésil : 41 310 euros
- 10) Belgique : 34 054 euros
- 11) Espagne : 34 020 euros
Il existe des disparités selon l'orientation du développeur. Le développeur software C/C++ percevra par exemple une rémunération globale plus faible que les développeurs Fullstack (qui peuvent aussi bien travailler sur le back office d'un site que sur le front end), qui peuvent franchir les 65 000 euros annuels brut en France.
Concernant le bonheur au travail, 32,93 % des développeurs brésiliens interrogés affirment être « très heureux » grâce à leur activité. Le Canada (32,91 %) et les États-Unis (32,59 %) suivent. Cette fois, la France est plus loin, seulement 13e avec 22,70 %, derrière la Russie (22,86 %).