Face au manque de profils qualifiés, Studyrama va promouvoir les métiers du numérique avec 12 salons

Alexandre Boero
Par Alexandre Boero, Journaliste-reporter, responsable de l'actu.
Publié le 29 juillet 2019 à 10h24
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© Studyrama

Pour promouvoir le numérique, un secteur porteur mais encore trop incompris, Studyrama organise une douzaine de salons, qui auront lieu d'octobre à mars prochain.

Aujourd'hui, le numérique est présent dans tous les secteurs d'activités. Le commerce, la finance, les télécommunications, l'éducation, le sport, les arts dont la musique, l'éducation ou les transports sont autant de secteurs qui en sont irrigués. Pourtant, il est parfois difficile de recruter des profils qualifiés. Pour rapprocher les Français des professionnels, Studyrama organise une série de salons d'orientation dédiés au numérique.

Les Français et le numérique se cherchent encore

Le groupe Studyrama note qu'en 2017, 800 000 emplois étaient recensés en France dans le secteur du numérique. Mais si le secteur est attirant, les Français ont encore du mal à envisager la reconversion ou la réorientation. Il manque ainsi de profils qualifiés recherchés, ce dernier souffrant de certaines idées reçues, comme la règle faussement impérative d'être un taulier des mathématiques pour briller.

« Avec près d'une entreprise sur deux qui n'arrive pas à sourcer les profils numériques dont elle a besoin, le secteur offre de belles perspectives aux jeunes », indique Nicolas Fellus, Directeur des salons de Studyrama, pour renforcer sa motivation à organiser ces divers événements.


Le Tour de France des salons du numérique

Le média spécialisé dans l'orientation et la vie étudiante va sillonner la France en y organisant 12 salons dans 11 villes de France. Dans l'ordre, les événements auront lieu à Tours le 12 octobre 2019, au Mans le 23 novembre, à Paris (web et informatique) le 23 novembre, à Marseille le 7 décembre, à Nice les 17 et 18 janvier 2020, à Dijon et à Paris (gaming et coding) le 18 janvier, à Lille le 8 février, à Bordeaux le 15 février, à Montpellier et à Toulouse le 7 mars, et à Lyon, dans le courant du mois de mars.


Outre de nombreuses conférences et ateliers métiers, ces salons des Formations du Numérique seront l'occasion pour les visiteurs de se renseigner, d'obtenir de conseils et d'être guidés dans leur choix de formation, afin que ce dernier soit adapté à leur profil. Parmi les métiers préparés, on retrouve ceux de community manager, de webmaster, de game designer, de programmateur technicien, de concepteur de jeu vidéo, de webdesigner et bien d'autres.

Source : communiqué de presse
Alexandre Boero
Par Alexandre Boero
Journaliste-reporter, responsable de l'actu

Journaliste, responsable de l'actualité de Clubic – Sensible à la cybersécurité, aux télécoms, à l'IA, à l'économie de la Tech, aux réseaux sociaux ou encore aux services en ligne. En soutien direct du rédacteur en chef, je suis aussi le reporter et le vidéaste de la bande. Journaliste de formation, j'ai fait mes gammes à l'EJCAM, école reconnue par la profession, où j'ai bouclé mon Master avec une mention « Bien » et un mémoire sur les médias en poche.

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manu0086

Le problème du numérique, c’est surtout que bcp demandent de hautes qualifications sur des outils récents…

Theodri

Oui j’ai parfois vu des annonces avec 5 ans d’expériences pour des outils qui n’avaient même pas 2 ans d’existence. Ça recrute qu’entre personnes qui ont déjà plein d’expériences etc tout le monde sait maintenant … Les salons c’est surtout pour ‘attirer’ des gens plutôt en entreprise depuis quelques années que des débutants voir des étudiants fraîchement sortie de l’université.

manu0086

Les salons, c’est surtout du marketing, rien à voir avec du recrutement. D’ailleurs pléthores d’entreprises font croire qu’elles recrutent pour faire croire aux clients qu’elles se portent bien… si on retirait toutes ces fausses offres, on verrait que la demande n’est pas si énorme.

Theodri

Oui les entreprises qui recrutent à tour de bras de toute façon n’ont pas le temps d’organiser ou d’être présent à des salons, les grandes entreprises ne passent pas par des salons, ce sont les moyennes qui se volent les “talents”.

carinae

pas forcement … ça peut être intéressant justement parce que ca permet aux gens de voir l’entreprise ou un métier autrement que par des idées reçues.
Après oui ça c’est sur quand tu vas travailler chez un client c’est clair qu’il vaut mieux avoir un minimum d’expérience … Et encore je trouve que face a la pénurie de main d’oeuvre les entreprises ont bien évolué. Et je ne parle même pas des entretiens d’embauche qui souvent ne ressemblent même plus a des entretiens …

LeGrosWinnie

Ce ne sont pas les profiles qui ne sont pas qualifiés mais les boîtes qui cherchent des profiles bidons… Genre un ingénieur avec 5-10 ans d’expérience… Il ne les aura jamais le gars si toutes les boîtes ne recrutent que des séniors…

carinae

pas sur de comprendre la logique … ce problème n’est pas nouveau il existe depuis 40 ans … et pourtant les gens trouvent du boulot … C’est comme tout effectivement au départ il faut faire ses preuves … ensuite tout dépends comment est accueillie la personne sans expérience mais généralement on ne confit pas a un inexpérimenté des projets complexes et souvent il y a toujours un encadrant …

keyplus

ca permet aussi de rendre moins exigeant les employés et de maintenir salaires bas

KlingonBrain

Cette (soit disant) pénurie d’informaticiens est une vraie légende urbaine.

De tous temps, j’ai connu des informaticiens qui quittaient le métier faute de trouver du boulot.

Tant qu’on est jeune, qu’on sors du bon cursus et qu’on a trouvé moyen de dépasser la première embauche, tout va bien.

Mais à partir d’un certain age, c’est beaucoup plus compliqué.

KlingonBrain

Oui, c’est une posture. Mais les offres permanentes, c’est aussi un moyen d’avoir toujours la porte ouverte pour recruter les meilleurs. Et aussi pour certaines entreprises, de mettre la pression en interne.

Mais allez expliquer à des politiques qui n’ont jamais bossé en entreprises les subtilités du management venu d’outre atlantique et les besoins issus de la comm’. Pour eux, il y a des offres publiés, donc ils imaginent qu’il y a forcément une pénurie.

On devrait obliger les entreprises qui publient des offres à accepter les candidats qui leur sont envoyés sous peine d’amende dissuasive.

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