La magistrate avait commencé à remettre en question les calculs effectués en août 2012 par le jury populaire, estimant que certains brevets ne pouvaient pas être pris en compte dans les accusations de violation. Très vite, Apple a réclamé la révision des dommages et intérêts et la réintégration de certains terminaux laissés de côté par Lucy Koh. Un nouveau micmac juridique auquel s'ajoutent désormais un nouveau procès programmé, et une requête immédiate de la part de Samsung pour le faire repousser, arguant qu'une nouvelle étude prolongée du dossier serait nécessaire.
Mais la juge fédérale a d'ores et déjà précisé que ce nouveau procès aura pour unique objectif de déterminer le sort des 450,5 millions de dollars mis de côté en mars : aucune nouvelle pièce ne pourra être ajoutée au dossier existant, pour ne pas rallonger les débats. La seule question sera de savoir si, avec les pièces déjà présentes et avec un nouveau jury, les dommages et intérêts qui posent problèmes seront réintégrés ou pas.
Concrètement, cela ne signifie donc pas que Samsung devra verser moins d'argent que prévu à Apple, mais qu'une partie de la somme due est soumise à débat. En marge de ce procès toujours en lien avec le dossier ouvert depuis 2011, c'est une nouvelle bataille juridique qui se prépare pour les deux entreprises, en 2014 cette fois. Un nouveau procès permettra en effet à Apple et Samsung de s'opposer dans un nombre restreint de réclamations et de brevets, limités à 12 et à 5 chacun. D'ici là, il n'est même pas certain, au train où vont les choses, que Samsung aura versé les dommages et intérêts du premier procès à son adversaire...
