Au centre des demandes des autorités figure le système d'auto-effacement des données au moment du déblocage du téléphone. Cette fonction permet que s'efface toute seule toute la mémoire du téléphone lorsque plus de 10 tentatives de mots de passe infructueuses ont été réalisées. Le FBI souhaite qu'Apple revoie ce système.
De son côté, Apple a toujours refusé de se plier à ce type de demandes. Selon Bloomberg, cette opposition ne daterait d'ailleurs pas de ce dernier procès mais de septembre 2014, date de sortie d'iOS 8. Le site américain précise qu'à la suite de la conférence WWDC de juin 2014, une version bêta du système d'exploitation aurait été envoyée aux autorités afin qu'elles en étudient le fonctionnement.
La réaction du FBI aurait été des plus directes. L'organisme aurait émis de sévères critiques à l'endroit d'Apple et de son système de chiffrement. Le FBI aurait également vu d'un mauvais œil le fait que la firme permette l'accès à certaines données contenues dans iCloud mais qu'elle rechigne à leur faciliter la tâche sur les terminaux mobiles.
Les divergences de vues se sont par la suite accentuées avec le cas du terroriste de San Bernardino. Les deux entités doivent à présent présenter leurs arguments devant la justice américaine. C'est à elle que reviendra d'établir les responsabilités et obligations de chacun.
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