Une nouvelle plainte a été déposée contre Cisco auprès d'un tribunal américain pour une assistance supposée à la répression chinoise contre les dissidents. L'attaque vient de trois rédacteurs travaillant pour les sites web d'un certain Harry Wu, directeur exécutif de la fondation pour la recherche Laogai. Pour eux, Cisco aurait permis aux autorités chinoises de détecter et tracer les dissidents qui avaient laissé des commentaires en faveur de la démocratie sur Internet, notamment en optimisant l'équipement et en fournissant de la formation aux fonctionnaires du régime.
Dans un billet de blog, l'équipementier nie toute implication. Il dit supporter « la liberté d'expression et les communications ouvertes sur Internet. Nous sommes fiers d'avoir joué un rôle leader dans le développement d'une technologie d'Internet omniprésente, permettant à des milliards de gens dans presque tous les pays du monde à accéder à une information auparavant inaccessible ou non disponible. »
Pour Cisco, les plaintes « sont inexactes et sans fondement : et de fait, elles recyclent simplement des accusations lancées par le groupe religieux Falun Gong il y a trois ans, qui avaient été entièrement rapportées à l'époque et discutées lors d'une audition au Congrès (...). Nous n'avons jamais personnalisé nos équipements pour aider le gouvernement chinois, ou quelque gouvernement que ce soit, à censurer les contenus, tracer l'utilisation d'internautes ou intercepter des communications. »