La requête du gouvernement n'est pas forcément le signe de problèmes à venir pour Google, puisque c'est désormais devenu une habitude pour ses acquisitions importantes. La technologie d'ITA pourrait aider Mountain View à aider ses utilisateurs dans leurs recherches de vols, à comparer les prix, voire à répondre à des questions de voyages complexes comme « Où puis-je partir en vacances avec un caniche nain, dans un endroit ensoleillé, pour moins de 500 euros et avec aux moins deux repas à bord ? »
Google explique qu'il s'attendait à ce que les autorités anti-concentration économique regardent cette transaction de près. Elles ont en effet largement enquêté sur les rachats de Google précédents, comme DoubleClick et AdMob. D'autant que ITA crée des logiciels utilisés par certains sites comme Kayak, Orbitz... et Bing, de Microsoft.
Même si ça signifie que nous ne finaliserons pas la transaction tout de suite, nous sommes confiants dans le fait que le département de la justice conclura que les voyages en ligne resteront compétitifs après l'acquisition, a précisé Andrew Silverman, responsable produit chez Google, dans un billet de blog.