Interrogé sur l'affaire en cours, Joaquin Almunia, le vice-président de la Commission européenne chargé de la concurrence a expliqué : « Notre enquête suit son cours, nous tentons d'abord de déterminer si la compagnie détient bel et bien une position dominante sur le marché de la recherche en ligne. Par contre, il faut comprendre qu'une telle position ne signifie pas obligatoirement un abus de la part de Google. L'abus c'est un comportement qui tend à protéger ou étendre sa domination par des moyens illégitimes. C'est ce dernier point que nous devons encore étudier ».
Pour rappel, en aout dernier, la Commission européenne avait reconnu le dépôt de quatre plaintes contre Google en Europe. Selon Reuters, cinq autres procédures auraient également été initiées par des « petites sociétés ».
Le suspense reste donc entier d'autant que si Google est reconnu coupable d'abus de position dominante, il pourrait être condamné à régler une amende pouvant aller jusqu'à 10 % de ses revenus globaux. A ce titre, Microsoft et Intel ont déjà été condamnés au versement de telles amendes atteignant plusieurs millions d'euros.