Ces éditeurs ont été reçus par le Président de la République et la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti. Selon Le Figaro, François Hollande aurait même déjà dévoilé en partie son inclinaison, un participant à cette réunion expliquant que le chef de l'Etat « connaissait bien le dossier et il nous a affirmé qu'il soutiendra l'adoption d'un texte de loi dès janvier 2013 ».
Des propos confirmés par la ministre de la Culture, ce lundi matin. Interrogée par France Inter, Aurélie Filippetti a précisé qu'il était : « normal que ces grands sites participent au financement de la presse car ils font circuler sur leur réseau des sites de presse. Google est dans un logique de discussion mais le mouvement européen des éditeurs de presse nous permet de ne pas être démunis face à Google ».
De son côté, Eric Schmidt sera reçu à 17h30 ce lundi à l'Elysée et par une partie du gouvernement (notamment Fleur Pellerin) afin qu'il défende son point de vue. Si Google a déjà montré son opposition à de telles mesures, allant même jusqu'à les qualifier de néfastes pour Internet et les internautes, il pourrait infléchir sa position. En effet, des éditeurs français, allemands et italiens font désormais front commun afin d'imposer ce système de prélèvement.