« C’est l’histoire d’un processeur qui tombe et qui, au fur et à mesure de sa chute, se répète sans cesse pour se rassurer : jusqu’ici, tout va bien… »
Nos confrères de VideoCardz rapportent qu'Intel vient de lancer le processus « fin de vie » pour sa 11e génération de processeurs.
19 % d'IPC en plus
Souvenez-vous, en mai 2021, Intel était empêtrée dans d'infinis problèmes de maturation de son nouveau processus de gravure (le 10 nm). Comme pour occuper le terrain, la société américaine décidait de lancer Rocket Lake.
La nouvelle génération de processeurs conservait le socket LGA1200 de son ancêtre Comet Lake ainsi que le processus de gravure en FinFET 14 nm, alors que plusieurs concurrents embrayaient déjà sur le 7 nm grâce aux progrès enregistrés en la matière par TSMC.
Pour certains, Rocket Lake était le chant du cygne d'une technologie à bout de souffle maintenue en vie par un fabricant en panne d'innovation. Pour d'autres, il s'agit tout de même d'un gain important en IPC (+19 %) par rapport à la génération précédente.
Fin des CPU et des chipsets associés
Reste que pour les uns comme pour les autres, il n'y a plus vraiment lieu de débattre. Intel vient d'amorcer ce que les anglophones ont coutume d'appeler « Product Discontinuance » ou « End of Life », ce qui revient à peu près au même.
Moins de 2 ans après son lancement, la gamme Rocket Lake tire donc sa révérence avec un processus de fin de vie enclenché le 6 février et qui devrait s'étaler dans le temps pour aboutir, le 23 février 2024, à l'expédition des derniers processeurs Rocket Lake.
On se souviendra aussi de cette gamme comme la première à introduire le Thermal Velocity Boost aujourd'hui généralisé chez Intel. Pour faire bonne mesure, la société place aussi en fin de vie les chipsets associés à cette génération, les Intel 400 et Intel 500.
Source : VideoCardz