Les rumeurs disaient vrai : l'édition 2012 du salon CES sera la dernière pour Microsoft. L'éditeur a en effet confirmé qu'il ne participerait plus officiellement à l'évènement, alors que c'est à lui que revient depuis près de vingt ans l'honneur de l'inaugurer.
Depuis vingt ans, Microsoft est l'un des partenaires privilégiés du Consumer Electronics Show, la grand messe de l'électronique grand public, organisée tous les ans en janvier, à Las Vegas. A partir de 2013, l'éditeur de Windows devrait toutefois se tenir en retrait : il enverra bien sûr des représentants sur l'évènement, mais ne figurera plus sur la liste des exposants.
Microsoft annonce également qu'il sera mis un terme à la tradition selon laquelle la conférence inaugurale du salon est animée par son directeur général. Steve Ballmer, qui se prête à l'exercice depuis le départ de Bill Gates, signera donc le 9 janvier prochain son dernier keynote au CES.
Raisons de ce désengagement ? Dans un billet de blog, Microsoft évoque une industrie qui évolue de plus en plus rapidement et qui, partant, impose de repenser la façon dont on organise sa communication. Plutôt que de forcer son calendrier pour faire coïncider ses annonces avec la tenue du CES, l'éditeur dit préférer s'affranchir de cette contrainte.
« Nous continuerons à participer au CES, un très bon endroit pour nous connecter avec nos partenaires et nos clients autour des industries du PC, du téléphone et du divertissement, mais nous n'organiserons plus de conférence ou de stand après cette année, parce que nos informations produit phare ne coïncident pas avec le calendrier qui prévoit le salon en janvier », explique Frank X. Shaw, vice président en charge de la communication.
Cette approche n'est bien évidemment pas sans rappeler celle d'Apple, qui a depuis plusieurs années déjà décidé de sortir de ces évènements « généralistes », pour orchestrer soi-même sa communication.
2012 : le dernier CES de Microsoft
Publié le 22 décembre 2011 à 10h33
Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech, que ça concerne le grand public, l'entreprise, l'informatique ou Internet. Milite pour la réhabilitation de Après que + indicatif à l'écrit comme à l'oral, grand amateur de loutres devant l'éternel, littéraire pour cause de vocation scientifique contrariée, fan de RTS qui le lui rendent bien mal.
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