Microsoft vient de signer un partenariat avec la start-up californienne Heirloom Carbon pour installer des équipements de captage de CO2.
Le géant de la tech est très investi dans le domaine, avec notamment comme objectif de d'obtenir un carbone négatif d'ici à 2030, signifiant par là qu'à cette date l'entreprise absorbera plus de CO2 qu'elle n'en produira. Une ambition qui s'illustre aujourd'hui par une nouvelle annonce.
Microsoft et Heirloom Carbon partenaires
L'administration Biden se veut très en pointe dans le combat climatique. Et pour ce faire, elle a multiplié les initiatives, dont l'une d'elles consiste en la création de « hubs » d'usines de capture de CO2 à travers le territoire américain. Un projet qui se matérialise aujourd'hui avec la participation de Microsoft, et de son partenaire Heirloom Carbon. Cette start-up va en effet capturer quelque 315 000 tonnes de CO2 pour la firme de Redmond à travers la décennie actuelle.
Une activité qui se fera sur deux sites américains, dont un est déjà connu. Il s'agit d'un site en Louisiane, pour l'édification duquel Heirloom Carbon a obtenu une subvention pharaonique du département de l'Énergie, subvention qui pourra aller jusqu'à 600 millions de dollars. Sur place, la société travaillera avec Climeworks, un autre partenaire déjà connu pour la création de deux aspirateurs géant de CO2.
Une vieille histoire
La raison d'être de ces hubs, dont quatre au total devraient être financés par une loi bipartisane dotée d'une enveloppe de 3,5 milliards de dollars, est de réduire les coûts induits par cette technologie, encore très onéreuse. Les différentes usines sur place partageront en effet des infrastructures telles que les pipelines acheminant le CO2 capté dans des lieux de stockage souterrain.
L'investissement consenti par Microsoft pour l'occasion n'a pas été révélé, mais selon The Wall Street Journal, qui part d'une base de 600 dollars la tonne de CO2, Microsoft pourrait bien dépenser quelque 200 millions de dollars dans l'opération. Une somme conséquente, mais qui montre une nouvelle fois l'intérêt du groupe fondé par Bill Gates pour cette solution, après l'acquisition en mars dernier de la start-up CarbonCapture.
Source : The Verge