Le conflit a débuté suite à une décision judiciaire autorisant Microsoft à prendre la main sur une vingtaine de noms de domaines gérés jusqu'à présent par la société Vitalwerks. Ces derniers étaient utilisés par des botnets (Bladabindi et Jenxcus) jugés responsables de l'infection de 7 millions de postes informatiques dans le monde.
L'opération de Microsoft aurait toutefois eu des conséquences importantes chez les utilisateurs de Vitalwerks et de son service No-IP. A la suite des initiatives de Microsoft, la société a fait part de dysfonctionnements importants.
Microsoft a par la suite restitué l'ensemble des domaines saisis et a dû présenter des excuses pour sa conduite. De son côté, Vitalwerks précise dans un communiqué avoir trouvé un terrain d'entente avec le géant américain. Ce dernier confirme que le gestionnaire n'avait pas connaissance de l'utilisation de ses sous-domaines par des programmes malveillants.