Pour l'instant, aucune mesure sur l'emploi ne serait programmée. Les syndicats précisent que « la direction entend reclasser un certain nombre de salariés vers des postes occupés aujourd'hui par des sous-traitants ou vers des postes ouverts en interne ». Dans les détails, la Belgique devrait être la principale touchée avec 250 à 300 postes supprimés sur un total de 1 712 salariés, l'Allemagne pourrait supprimer entre 150 et 200 postes, l'Italie entre 450 et 500, l'Espagne perdrait 100 postes. Enfin, Alcatel-Lucent devrait supprimer en Grande-Bretagne ainsi qu'en Irlande environ 150 postes sur un effectif total de 1 484 salariés.
Depuis la fusion finalisée en 2006, le groupe multiplie les plans de restructuration. Alcatel-Lucent avait décidé, dès le rapprochement, de supprimer 17 500 emplois dans le monde, dont plus de 2 000 en France. Il avait ensuite annoncé la suppression de 1 000 emplois de plus dans l'hexagone en 2009.