Alcatel-Lucent clarifie sa stratégie. À l'occasion de l'assemblée générale des actionnaires qui s'est tenue mardi 7 mai, Michel Combes a dévoilé les axes que suivra l'équipementier réseaux sous sa direction. Parmi les priorités de la nouvelle orientation, que rapporte l'AFP, figure le désengagement des contrats et des positions géographiques qui sont jugés non rentables.
Certaines solutions disparaîtraient alors du catalogue. « Nous devons sans tabou revoir l'ensemble de nos choix et de nos convictions. Notre entreprise ne peut pas rester un généraliste des télécommunications, nous devons faire des choix dans notre portefeuille de produits », explique Michel Combes.
Consommation de cash : des mesures attendues
Déplorant ne pas réussir à un atteindre une taille critique sur certains marchés, le directeur général ajoute que si Alcatel-Lucent ne se désengageait pas de certaines zones, le groupe pourrait envisager alors de créer des partenariats en vue d'atteindre cette taille critique. Un comportement qu'adopte déjà l'équipementier « notamment dans la gestion de réseaux pour le compte des opérateurs », fait valoir Michel Combes auprès des actionnaires.
Outre le besoin de s'adapter au marché, la société fait face à une hémorragie de cash. Au premier trimestre 2013, Alcatel-Lucent a consommé 533 millions d'euros de cash, quatre fois plus que l'an dernier. Sur ce terrain, le patron de l'équipementier répond qu'il est en train d'étudier un « plan d'actions » qu'il soumettra au conseil d'administration au début de l'été. « Il faut agir vite car nous consommons trop de cash », déplore-t-il.
L'un des leviers de la réduction des coûts a déjà été actionné, il s'agit du plan « Performance ». Autrement dit, un vaste programme de suppression de postes portant sur 5 500 emplois. Le président, Philippe Camus, se félicite que l'objectif de réduction des coûts soit atteint à 59% à la fin mars Avec neuf mois d'avance.
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