Cette branche d'activité était présente dans 11 pays mais, selon L'Express, l'usine de fabrication des produits et la majorité des salariés, soit environ 1 400 collaborateurs, étaient situés en Allemagne. Les services fiscaux du pays considèrent donc qu'Alcatel-Lucent aurait dû régler des impôts dans ce pays lorsqu'il a cédé cette division.
L'équipementier a confirmé ce litige avec l'administration allemande mais ne précise pas s'il compte effectivement s'acquitter des 174 millions d'euros réclamés. Toujours est-il que ce conflit intervient dans un contexte compliqué pour le groupe franco-américain puisqu'il doit toujours rembourser sa dette, estimée à 1 milliard d'euros au troisième trimestre.
Pour ce faire, Alcatel-Lucent a récemment décidé d'augmenter son capital de 955 millions d'euros. L'initiative doit lui permettre de réduire non seulement son endettement mais également de gagner en flexibilité et pouvoir ainsi réaliser de nouveaux investissements.