« Cet investissement répond à l'ambition de Thales de croître dans les secteurs porteurs de la sécurité, afin de proposer des solutions qui garantissent l'intégrité et la résilience des systèmes d'information de nos clients », explique Jean-Bernard Lévy, PDG de Thales. Pour Alcatel-Lucent, il s'agit de réaliser le plan Shift.
Michel Combes, le directeur général du groupe franco-américain, souligne que cet accord intervient « après les partenariats passés avec Qualcomm et Intel » et qu'il « illustre sa stratégie visant à se repositionner comme spécialiste des réseaux IP, du cloud et des technologies d'accès à très haut débit sécurisés ».
En forte croissance, le marché de la cybersécurité s'avérera plus prometteur que la défense et l'aérospatiale pour Thales, qui chercherait à compenser la baisse des budgets militaires. De son côté Alcatel-Lucent pourra renforcer la sécurité de son offre de communication. Il sera mieux armé pour répondre aux exigences fixées par la loi de programmation militaire 2014-2019 visant à protéger les « « opérateurs d'importance vitale » ».